Office du Niger : 3 questions à Kassoum Denon, PDG

Les 13 et 14 février, une délégation du Forum de Bamako qui s'est ouvert ce mardi dans la capitale malienne,…

Les 13 et 14 février, une délégation du Forum de Bamako qui s’est ouvert ce mardi dans la capitale malienne, et composée d’experts, d’intellectuels et de journalistes ont accompagné le ministre de l’environnement; Tiémoko Sangaré, en visite d’étude dans la zone Office du Niger. De Ségou à  Markhala, en passant pas le Macina, Niono et Molodo, les participants à  ce voyage ont pu mesurer la richesse pastorale et le potentiel agricole de la zone de l’Office du Niger, vaste d’1 million d’hectares et dont seulement 90.000 hectares sont exploités grâce à  l’irrigation du fleuve en amont du barrage de Markhala et ses canaux répartiteurs (Le Macina, le Sahel ou le canal Costes Ongoiba. C’est précisément lors d’un arrêt au canal du Sahel que nous avons posé 3 questions au nouveau PDG de l’Office, M. Kassoum Denon. Journaldumali.com : Les membres du Forum de Bamako sont à  l’office du niger ? Quel sens a cette visite pour vous ? Kassoum Denon: C’est une visite d’échanges, de découverte et qui permettra aux uns et aux autres de connaitre le vaste potentiel de l’Office du Niger, vous le savez, qui a été crée en 1932: Il s’agit aussi de comprendre la mise en valeur des produits agricoles, et qui doit servir de levier au développement socio-économique de la zone de l’Office du Niger. Ici, on produit du riz mais aussi les cultures des maraà®chères, poumon économique de la région de Ségou dans laquelle se situe l’Office du Niger, un vaste périmètre irrigué par le fleuve Niger, grâce au barrage de Markhala et que nous avons visité tout à  l’heure. Journaldumali.com : Quels sont les défis auxquels sont confrontés l’Office du Niger aujourd’hui? Kassoum Denon: Aujourd’hui grace au barrage de Markhala, nous en sommes à  près de 88000 hectares exploités et nous souhaiterions atteindre les 200 000 hectares d’ici 2020. L’Office du Niger possède un potentiel incroyable et qui reste à  valoriser. C’est pourquoi, nous devons accroitre l’aménagement des surfaces irriguables, mais vous le savez, les couts sont élevés, c’est pour cela que l’Office s’est ouvert aux opérateurs privés qui s’ils souhaitent prendre des parcelles, auront des études de faisabilité à  réaliser pour pouvoir produire de la richesse à  partir de la zone. Il était donc important de recevoir cette délégation du Forum ici à  l’Office du Niger. Journaldumali.com: Nous avons 100 000 hectares exploités par les lybiens aujours’hui. O๠en est ce projet ? Kassoum Denon: Vous l’avez vu, les travaux d’aménagement avancent vite. Les canaux sont déjà  sortis de terre et bientôt, on pourra faire venir l’eau du fleuve pour irriguer les cultures à  venir. Comme je vous l’ai dit, les 200 000 hectares, nous comptons dessus et Malibya va nous y aider. Il faut une mise en valeur progressive des canaux de répartition, rénover certains canaux vieillis et construire des canaux secondaires, tout cela demande des moyens, de l’effort et du temps mais cela doit se faire. L’exemple de Malibya est un bon exemple.