Cette force dont le mandat n’est pas arrêté (probablement sous chapitre VII) serait accompagnée d’une « force parallèle » pour combattre les extrémistes islamistes: « Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin d’une force parallèle opérant au Mali (et potentiellement dans la sous-région) aux côtés de la mission de l’Onu afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme », explique le rapport du secrétaire général Ban Ki-moon. « Parallèle »? Française, certainement, dans l’esprit onusien qui ne croit guère en l’implication d’une autre nation de premier rang capable de conduire des opérations antiterroristes et dont la présence « sera nécessaire pour un certain temps ». La France aura-t-elle la volonté et surtout les moyens d’une telle présence? Surtout si ces opérations s’avèrent « importantes »! L’autre option consiste à « renforcer la mission politique » de l’Onu au Mali tout en laissant à la Misma, la force panafricaine, le soin d’assurer la sécurité. La Misma serait assistée par « des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes ». Elle aurait alors un rôle « offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés ». Le rapport précise toutefois que « de nombreux risques subsisteront », citant « les attaques terroristes, la prolifération des armes, le trafic de drogue et d’autres activités criminelles ». « Il faudra examiner soigneusement les risques » pour les Casques bleus, prévient le rapport, sans oser dire qu’il faudra faire asssurer la protection des soldats onusiens…
EN CE MOMENT
26 avril 2024
25 avril 2024
onu / 11 200 casques bleus et une force antiterroriste « parallèle » au Mali
Cette force dont le mandat n'est pas arrêté (probablement sous chapitre VII) serait accompagnée d'une "force parallèle" pour combattre les…