Ordre des ingénieurs conseils du Mali : Boubacar Sissao rempile!

La rencontre était présidée par le ministre de l'équipement, des transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, en présence de…

La rencontre était présidée par le ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, en présence de son homologue, Dramane Dembélé, en charge de l’Habitat et de l’Urbanisme, du président de l’ordre, M. Boubacar Sissao et des bureaux membres de l’OICM. Il s’agissait pour les bureaux membres de l’OICM d’examiner les rapports d’activités et financiers du mandat écoulé et de procéder à  l’élection d’un nouveau bureau. Pour le président de l’OICM, M. Boubacar Sissao, au cours de son mandat de deux ans (2013-2015), d’importantes réalisations ont été faites. Parmi ces activités réalisées, cite M. Sissao, la participation de l’OICM, dans le cadre de l’harmonisation des textes régissant les professions d’ingénieur et d’ingénieur conseil dans le bâtiment et travaux particuliers dans l’espace UEMOA, aux ateliers de restitution et de validation des textes communautaires tenus à  Ouagadougou en 2013 et 2014 ; la mise à  jour de la loi n°97-028 du 20 mai 1997 régissant la profession d’ingénieur conseil. Toujours dans le cadre des réalisations, au plan de la formation-renforcement des capacités, l’OICM a bénéficié grâce au concours du FAFPA et de l’INFET, d’une série de formations dont notamment celle sur les contrats FIDIC. Durant les deux ans, l’OICM a participé aux conférences annuelles des organisations FIDIC et GAMA, dont il est membres actif etc. selon le président Sissao, l’OICM est membre de plusieurs conseils d’administration notamment du centre du secteur privé, du comité malien des barrages et lacs, de l’AIPCR, de l’AGPAR. Malgré ces résultats, indique M. Sissao, l’ingénieur conseil malien souffre au quotidien par rapport à  ceux de l’espace UEMOA. Ces maux ont pour noms, honoraires dérisoires, la prolifération de bureaux d’études non inscrits à  l’ordre, les critères d’évaluation des offres techniques des demandes de propositions viciés ou hors de portée ; la non application des clauses préférentielles dans les offres internationales et la publication tardive dans la presse des appels d’offres par les autorités contractuelles. Sur les 300 milliards FCFA qu’investit en moyenne le Mali dans le BTP, moins de 1% de ce montant revient aux bureaux d’ingénieur conseils, architectes, géomètres experts et urbanistes. C’’est pourquoi, le président de l’OICM a demandé au ministre, l’application du barème d’une part et d’autre part l’adoption du principe de l’offre le mieux disant. Face aux difficultés évoquées, le ministre Koumaré a promis non seulement de s’investir avec son homologue de l’urbanisme et de l’habitat afin de trouver de solutions, mais aussi et surtout assainir le secteur. Il a annoncé l’organisation d’un concours pour sélectionner sur la base de travaux à  réaliser, d’étudiants finalistes et d’une nuit des oscars pour récompenser les talents. Un nouveau bureau de huit (8) membres a été élu dirigé par Boubacar Sissao qui succède à  lui-même. Le bureau est appuyé par deux membres de la chambre disciplinaire tous des femmes. Les missions du nouveau bureau sont entre autres : la relecture de la loi n°97-028 du 20 mai 1997 ; la construction du siège de l’OICM ; l’organisation des journées de l’ingénieur et le renforcement des capacités des membres.