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Organisation, délestage…, difficile renaissance pour le Masa 2014

Le ton de ce rendez-vous culturel d'Afrique de l'espace francophone a été donné le samedi 1 mars 2014 au stade…

Le ton de ce rendez-vous culturel d’Afrique de l’espace francophone a été donné le samedi 1 mars 2014 au stade Félix Houphouà«t-Boigny d’Abidjan Plateau. Comme si C’’était un signe prémonitoire, le directeur général, Yacouba Konaté, reconnu pour son éloquence et sa rigueur, certainement subjugué par l’émotion, n’a pu lors de son allocution, prononcer le nom de Mme Henriette Dagri Diabaté, dont il est le collaborateur le plus proche en tant que directeur de cabinet, à  la Grande chancellerie de l’Ordre national. Un premier mauvais signe. Couacs et délestages Puis survient celui de l’électricité interrompue à  19 h 17 pendant la prestation du groupe marocain, Ribab Fusion. Cette première interruption annonciatrice du mauvais présage à  venir sera vite réparée. Un incident des plus fâcheux, C’’est lorsque le podium cède sous l’un des membres du célèbre groupe sénégalais, Daara J, immergé qui finit sa chute à  terre, avant d’être aidé par le public à  se retirer de là  pour rejoindre la scène. , a-t-il lancé à  son retour sur scène avec un brin d’humour. Le pire est à  venir. Quand juste après le passage de Dobet Gnahoré, l’éclairage disparaà®t dans les tribunes, à  20 h 13 minutes, puis quelques minutes plus tard, soit à  20 heures 24, toute l’alimentation de la logistique cesse de fonctionner. Silence radio sur le podium. Dès lors, le merveilleux public prend le relais dans les tribunes reprenant en chœur un refrain du groupe qui aura conquis des C’œurs à  ce spectacle. Pendant près d’une heure, les techniciens sont mis à  rude contribution pour relancer le spectacle. Mais, ils y parviendront difficilement. C’’est sous une lumière pâle qu’est annoncé Salif Kéita, l’une des grandes affiches de cette soirée. Il est 21 h 15 minutes quand le célèbre artiste du mandingue ouvre sa scène avec son titre à  succès  »Nebi fè », repris en chœur par le public. Il n’aura pas le temps de communier avec ce public qui l’attendait, en raison du manque de lumière dans les tribunes. Finalement, il quitte la scène sans même dire au revoir au public. Cela, avant même la fin de sa troisième et dernière chanson. Laissant dire au public qu’il s’est débarrassé du spectacle. Magic System sauve la mise Visiblement interpellé par cette ambiance morose qui prévalait, le groupe Magic System, comme un capitaine d’équipe, a pris le relais pour redresser la pente. Ce groupe remet de l’ambiance et émerveille le public. Il est 22 heures, lorsque A’salfo et les autres magiciens, comme en terre conquise, entonnent leur première chanson de la soirée. « Anoumabo », titre d’hommage à  leur terre natal avant d’enchaà®ner avec plus d’une dizaine de leurs titres. Une véritable communion avec le public qui a eu le temps d’oublier les désagréments causés par l’organisation jusqu’ici. « Taper dos », « ambiance à  l’africaine », « Académie », « bouger bouger », sont autant de titres qui ont permis au groupe de vibrer et de faire la fête avec le public. Avant de céder la scène sur les notes de leur titre à  succès, considéré comme l’emblème de ce groupe « 1er gaou ». C’’est un public conditionné par le groupe Magic System qui accueille l’affiche de la soirée, P Square. Malgré l’heure avancée, Pierre et Paul Okoyé, duo du groupe sont accueillis par un tonnerre d’applaudissements sur scène. Malheureusement, ils n’auront pas le temps de s’exprimer quand leur élan est brisé par une énième coupure d’électricité de la soirée. C’’était sans compter avec leur envie de faire plaisir à  ce public qui les attendait. Les jumeaux nigérians réussiront à  combler ce public à  travers une prestation à  la dimension de leur talent. C’’est finalement aux environs d’une heure du matin qu’a pris fin cette cérémonie d’ouverture.