Oumar Mariko- Sada Samaké: le clash!

Les deux ministres, Sada Samaké et Dr Boucary Tréta étaient en souffrance face l'honorable Oumar Mariko sur les dossiers de…

Les deux ministres, Sada Samaké et Dr Boucary Tréta étaient en souffrance face l’honorable Oumar Mariko sur les dossiers de l’insécurité, les cartes d’identité, les passeports d »une part et de l’accaparement des terres à  l’office du Niger, et la sulfureuse affaire des engrais frelatés, d’autre part. Le face à  face entre Oumar Mariko et le ministre Sada Samaké a rapidement pris des tournures d’attaques personnelles. Face aux questions de l’élu concernant les conditions de travail des agents des service de sécurité et leur incidence sur les conditions de sécurité dans le pays, le ministre sur un ton énervé a assuré que les attaques récentes ne mettent pas en cause les dispositifs sécuritaires mis en place. Et pour preuve, le ministre argue que les braves policiers mènent leur mission de protection de la population avec détermination. « Lors de l’attaque en commune I, un des policier a reçu la balle du pied. C’est pour vous dire que nous avons trouvé une police en lambeau, aujourd’hui elle monte en puissance » se défend –t-il. Argumentaire pas assez pour convaincre l’honorable Mariko qui dira que le ministre fuit ses questions et se livre plutôt à  un meeting politicien. l’honorable reviendra également sur l’affaire dite des cartes d’identité et passeports en disant que le peuple malien continue de faire des files indiennes devant les commissariats et les bureaux des sous-préfets. D’autres sujets relatifs à  l’affaire des élèves commissaires dont certains croupissent en prison. Nouvelle charge du ministre contre le député qu’il targue d' »agitateur ». Réponse du député qui renvoit l’accusation dans le camp du ministre. « Ce sont vos comportements qui nous rendent agitateurs, et révolutionnaires. Vous ne dites pas à  la vérité au peuple malien ». Le ministre Treta se défend sans convaincre Interpelé pour la deuxième fois, le ministre développement rural est revenu s’expliquer sur l’affaire des engrais frelatés. A cela, Oumar Mariko ajoutera la question sur l’accaparement des terres des petits exploitants au profit des grands industriels, la passation du marché des intrants. Le ministre Tréta, les bras chargés de dossiers est resté évasif. « Mon département, ne saurait entreprendre aucune action qui puisse entraver l’épanouissement de notre secteur rural qui est l’épine dorsale de l’économie nationale et duquel environ 80% de la population tirent l’essentiel de leurs revenus » dira–t-il en réponse aux questions du député. Concernant l’engrais frelaté et son impact sur la santé, le ministre Tréta s’est contenté de répondre « je ne saurai le dire ». «Ces engrais ont été rejetés par le Burkina Faso, et le Mali les a accepté!», s’insurge Oumar Mariko. Sans obtenir de réponses. Le ministre,en guise de conclusion a rassuré sur le fait qu’il n’y a pas d’engrais frelatés au Mali. Avant de préciser que les 47000 tonnes qui étaient hors normes ont été retirés du magasin. Ce qui reste à  vérifier.