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Oumar Sidibé dit Parker : Du football à l’armée…

Communément appelé Parker (un Ancien joueur de l'Angleterre), Oumar Sidibé forçait le respect et l'admiration dans le milieu sportif malien…

Communément appelé Parker (un Ancien joueur de l’Angleterre), Oumar Sidibé forçait le respect et l’admiration dans le milieu sportif malien tant sa détermination et sa combativité pesait lourdement sur le jeu adverse. Piqué par le virus du football dès son enfance, Parker fut très tôt habité par l’aventure du ballon rond. Son domicile se situant à  quelques pas du stade Mamadou Konaté à  N’tominkorobougou (Bamako). Mieux, sa fréquentation avec les grandes figures de l’époque (telles que Bourama Traoré, Poker) le confortait dans son choix de persévérer dans la discipline du sport roi. Ce qui le poussa à  enclencher l’aventure à  l’école de foot du Djoliba dans les années 1980 au rang des cadets. Jour pour jour, son talent se révélait et se bonifiait au bénéfice de l’équipe. Au point que, Parker n’a pas tardé à  faire irruption à  l’équipe senior du Djoliba o๠par effraction, du moins, pour la toute première fois, il a joué en remplacement du latéral titulaire des rouges, Sadio Cissé. «Â C’’était à  Kayes », se souvient-il. Ce jour là , le jeune Parker en a faire voir de toutes les couleurs à  l’équipe adverse du Djoliba. Toute chose qui lui a valu d’intégrer l’équipe très rapidement sous la férule du président Karounga. Parker n’en restera pas là . D’autant que, quelques mois plu tard, il intégrera l’équipe nationale junior. Il était dans le rang des juniors qui ont représenté le Mali pour la toute première fois au mondial en Arabie Saoudite. Tout laissait présager que l’homme n’avait qu’une seule perspective, à  savoir une carrière bien remplie en football. Un enfant de coeur Après avoir pris conscience de la situation quelque peu précaire de sa famille (son père étant admis à  la retraite), Parker a cessé de courir derrière le ballon. Car, dit-il, « je devais trouver un boulot, une source de revenus stable pour prendre le relais en famille ». Ni les strapontins ou encore moins les petits boulots temporaires que lui octroyaient les responsables du Djoliba, n’ont réussi à  entamer ses ambitions. En 1992, le désormais cadre supérieur du football sera sollicité par les dirigeants de l’Union sportive des Forces armées (Usfas) afin de faire office de joueur pour rehausser le niveau du football militaire. Les voies du service militaire acquises pour l’homme, il claque la porte au football ? Peine à  reconnaà®tre Parker, car, dit-il, « Je suis toujours avec les sportifs. La preuve, actuellement je fais office de directeur technique national de l’Usfas ». Il a joué la première coupe d’Afrique militaire au Burkina Faso avec l’Usfas et plusieurs finales de la coupe du Mali. l’option de la gendarmerie A l’issue de la formation militaire qui l’avait emporté en dehors de Bamako (à  Ségou) Parker n’est pas passé par 4 chemins pour porter son choix sur la gendarmerie. Un corps dont il se dit particulièrement fier. « Après la formation commune de base, J’ai été affecté au Groupement mobile de la gendarmerie en 1995 ». Il lui aura fallu 4 ans de formation à  l’Ims (actuel Institut national de jeunesse et du sport) pour sortir en qualité de Maà®tre d’éducation physique. C’’est bien à  cette date (1999) que Parker a cessé de jouer pour se consacrer à  sa fonction de Gendarme. Aujourd’hui, il est devenu un incontournable de Brigade territoriale de Bamako Coura o๠il a été nommé, depuis maintenant un an, chef de Brigade adjoint. Nonobstant cette responsabilité, Parker n’a pas divorcé d’avec le ballon. La preuve, en 2009, il a eu à  encadrer l’équipe première de l’Usfas. Aujourd’hui, Parker constitue une véritable personne ressource du football malien, si bien que son point de vue est de plus en plus sollicité. « Le sport C’’est ma vie », dit-il.