Représentés au sein de la FEDAMA (Fédération des artistes du Mali) les acteurs de la promotion des arts et de la culture posent leurs exigences «Â pour le bon fonctionnement de la structure ». s’ils saluent l’esprit du programme, dans la pratique ils estiment que le PADESC a pêché par son manque de communication, et n’a pas évolué en leur faveur. De la part de la nouvelle coordinatrice, Mme Mariko Korotoumou Théra, ils attendent beaucoup de changements. Au cours d’un entretien, le secrétaire général de la Fédération nous explique que dans la forme le PADESC est un instrument extraordinaire. Cependant, regrette-t-il, sa mise en application pose d’énormes difficultés. «Â Le PADESC a pêché par son manque de communication Manque de formation Les critères sont exigeants et les artistes manquent de formation » remarque Modibo Konaté. Qui déplore qu’au titre de la saison dernière, sur les 302 dossiers reçus, seulement 14 ont pu être financés. «Â Le PADESC pose de sérieuses difficultés aux artistes. On pense qu’il existe de l’argent, mais le durcissement des conditions d’accessibilité handicape fortement les artistes », assène le secrétaire général de la FEDAMA. Avant d’ajouter «Â Nous exigeons qu’on explique aux artistes pourquoi les projets n’ont pas été retenus. Cela leur permettra de corriger les lacunes en vue de prochaines candidatures. Et ce sont ces revendications que nous avons soulevée auprès des experts de l’Union européenne ». Notons que le PADESC est un programme financé par l’Union européenne. Il vise la mise en œuvre de différents programmes d’appui pour promouvoir les entreprises culturelles, le renforcement des capacités des opérateurs dans les domaines technique, artistique et managérial, etc. l’ancien coordinateur, M. Aboubacar Diaby qui a été relevé en mars dernier, a été remplacé par Mme Mariko Korotoumou Théra. De son action, les artistes attendent, en effet, beaucoup de changements concrets.