PAGAM : pour la modernisation des finances publiques

l'atelier qui se tient présentement, à  l'hôtel des Finances, devra valider les résultats engrangés à  l'issue de la phase II…

l’atelier qui se tient présentement, à  l’hôtel des Finances, devra valider les résultats engrangés à  l’issue de la phase II (Pagam/GFP). Présidé par le ministre des Finances, Sanoussi Touré, ledit atelier a pour objectif de procéder à  l’examen provisoire du Pagam/GFP II pour la période allant de 2011 à  2013, réalisé par les cadres des administrateurs ayant évolué dans les groupes thématiques sous la coordination de la Cellule d’appui à  la réforme des finances publiques. Participent à  cet atelier, les partenaires techniques et financiers, la société civile, des consultants canadiens… Aux dires de nombreux observateurs, le plan d’action gouvernemental pour l’amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques (Pagam/GFP), dispose d’un niveau de d’efficacité et fiabilité qui le qualifie pour une certification internationale. « Il vise, outre l’amélioration de l’existant, la modernisation de la gestion des finances publiques et retient comme principe la gestion axée sur les résultats et le recherche de la transparence. Les fondements de cette seconde phase du Pagam/GFP vont de la mobilisation accrue des recettes fiscales dans le respect des critères de convergence de l’Uemoa, à  moyen terme, l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des dépenses publiques avec l’institutionnalisation de la gestion axée sur les résultats et le budget programme, l’amélioration de la qualité du contrôle et la promotion de la gouvernance locale pour le renforcement des capacités et des ressources des collectivités. Selon la présidente du comité technique du Pagam/GFP, l’enjeu ultime de son organisme est la mobilisation maximale des ressources publiques et leur allocation efficiente en vue de la réalisation des objectifs de croissance et de réduction de la pauvreté. Ainsi, dit-elle, les résultats à  ce niveau dépendront fortement de la qualité du contrôle sur les finances publiques dans toutes leurs dimensions. l’arbre ne doit pas cacher la foret Force est de reconnaà®tre qu’il existe encore des défis importants à  relever dans le cadre de l’amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques. C’’est pourquoi le rapport provisoire du Pagam/GFP a été élaboré pour contribuer à  relever les défis et consolider les acquis. Il faut rappeler que la première évaluation du Pagam/GFP remonte au premier semestre 2009.