Santé




Paludisme : un vaccin pour 2018

Le paludisme, qui demeure toujours l’une des causes principales de mort en Afrique subsaharienne, pourrait bien être éradiqué une bonne…

Le paludisme, qui demeure toujours l’une des causes principales de mort en Afrique subsaharienne, pourrait bien être éradiqué une bonne fois pour toutes, cela grâce au nouveau vaccin de l’OMS, dont l’utilisation est prévue pour 2018.

Selon un document de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), un premier vaccin de lutte contre le paludisme dans le monde sera déployé en Afrique en 2018. Les essais cliniques réalisés par l’OMS montrent que ce vaccin, dénommé ‘’RTS’’ accorde une assistance partielle contre le paludisme, surtout chez les jeunes enfants. Il s’agira pour le vaccin d’agir contre le « falciparum », qui est à l’origine des morts causées par la malaria. Il intégrera 7 pays d’Afrique subsaharienne, qui auront la chance de voir le vaccin utilisé chez eux en 2018.

L’OMS déclare avoir recueilli les fonds nécessaires auprès de ses partenaires pour mener à bien le projet. Le vaccin, testé sur 15.000 nourrissons dans 7 pays d’Afrique subsaharienne, est le seul à avoir réussi avec succès la phase 3 de l’essai. La phase pilote permettra par ailleurs de savoir quel est l’effet du vaccin sur les enfants de 5 à 17 mois dans des conditions réelles. Le nom des 3 pays qui se sont prêtés aux conditions d’essais seront dévoilés dans les prochains jours. Toutefois, le vaccin ne viendra qu’appuyer les mesures de lutte contre le paludisme déjà existentes et de lutte contre la maladie (moustiquaire imprégnée, pulvérisation d’insecticides dans les maisons et chambres, le traitement préventif des nourrissons pendant la grossesse et le traitement des cas confirmés par des médicaments antipaludiques efficace. Entre 2000 et 2015, le taux de nouveaux cas de paludisme en Afrique de l’Ouest a considérablement baissé de 42%, de même que le taux de mortalité lié à la maladie selon l’OMS. Malgré tous ses progrès et les efforts effectués dans la région en matière de prévention et de traitement, 90% des cas de décès dans le monde dus aux paludismes sont enregistrés dans ces zones.