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Paris: un sommet pour contrer la menace Boko Haram

Selon le service de presse de la présidence française, tous les chefs d'à‰tat invités devraient être présents, à  savoir :…

Selon le service de presse de la présidence française, tous les chefs d’à‰tat invités devraient être présents, à  savoir : le Nigérian Goodluck Jonathan, le Tchadien Idriss Déby Itno, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Béninois Thomas Boni Yayi et le Camerounais Paul Biya. l’Union européenne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis seront également représentés. L’objectif premier est de coordonner les services de renseignements pour localiser les jeunes filles. « Il ne s’agit pas de déverser du matériel militaire ou de faire des annonces fracassantes. Il s’agit de faire le lien politique et diplomatique entre les pays de la région. Nous voulons pousser le Nigeria à  s’ouvrir aux pays de la région, mais aussi convaincre les pays limitrophes, notamment le Cameroun et le Tchad, qu’ils sont eux aussi concernés », explique une source diplomatique. l’ambition de ce sommet est aussi de «faire prendre conscience» aux pays voisins du risque Boko Haram dans la région. «Ce rendez-vous à  Paris pourrait permettre d’envisager une meilleure surveillance aux frontières, pour le moment poreuses, pour éviter que cette secte trouve refuge dans les pays aux alentours ou pour s’approvisionner en armes», conclut cette même source. « Le terrorisme – et en particulier les insurgés de Boko Haram – représente une menace transfrontalière, justifie le porte-parole du président nigérian. Souvent, les pays voisins, le Niger, le Tchad, le Cameroun et même le Bénin ont signalé à  un moment ou à  un autre que des insurgés avaient passé leur frontière et des informations font état que certains insrugés opèrent de part et d’autres des frontières. Donc l’un des objectifs de ce sommet est selon moi de renforcer la coopération qui existe entre nos pays ». Pour Philippe Hugon, directeur de recherche à  l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), en charge de l’Afrique, «pour bloquer l’extension de la menace Boko Haram vers d’autres pays, une coopération régionale est nécessaire». La mobilisation pour libérer les 200 adolescentes capturées il y un mois, a gagné tout le monde entier. Hier jeudi à  Bamako, des jeunes ont manifesté pour réclamer leur libération.