PDES : « Le géant annoncé ne serait qu’un nain ! « 

Sous la bénédiction du président de la république, le PDES a été crée le 17 juillet 2010 en grandes pompes…

Sous la bénédiction du président de la république, le PDES a été crée le 17 juillet 2010 en grandes pompes et sous le nominatif du parti pour le développement Economique et de la Solidarité (PDES). Partout au Mali, le nom de la nouvelle formation était sur toutes les lèvres. Avec la création de ce groupement d’opportunistes et de transhumants politiques, certains ont cherché à  se couvrir pour continuer à  « bouffer » en toute impunité dans la calebasse nationale et sans avoir la justice sur le dos. C’’est pourquoi trois mois après sa création, le parti comptait déjà  une dizaine de ministres et plus d’une quinzaine députés venus grossir le rang des admirateurs d’ATT. Alors, le Pdes était apparu comme une menace pour les autres partis, surtout ceux de la mouvance présidentielle, dans un paysage politique qui compte près de 120 chapelles ardentes. C’’était l’ illusion parfaite . Le Géant s’écroule petit à  petit Le parti pour le développement Economique et de la solidarité souffrirait actuellement de querelles intestines. Des ténors du parti se regardent en chiens de faà¯ence pour des histoires de strapontins, et la base se plaint de ne pas avoir le soutien des mentors etc. Voila entre autres des maux qui rongent un parti qualifié de loups aux dents longues ou encore « d’hommes inquiets » comme l’a souligné un confrère de la Nouvelle République. En outre, le groupe parlementaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) ne compte désormais que 15 députés. En effet, il vient de perdre deux honorables qui ont viré à  l’URD. Les honorables Mody N’Diaye et Mamadou Diao, précédemment élus indépendants à  Barouéli, ont adressé, le 5 octobre dernier, leur démission au bureau de l’Assemblée nationale. Dans leur lettre de démission, les députés Mody N’Diaye et Mamadou Diao ont, selon nos informations, motivé leur décision par des « raisons personnelles » ». Il semble que ces deux députés étaient en désaccord avec l’inféodation pure et simple de l’ancien Collectif des Députés indépendants (CODI) par le PDES. « Seulement, en quittant le PDES, non pas pour réaffirmer leur statut d’indépendants, mais pour aller à  l’URD, on comprend difficilement ce qui a véritablement poussé ces représentants du peuple à  emprunter le train de la transhumance politique », commente un confrère. Ce qui est sûr c’est qu’il semble y avoir un léger malaise au sein du groupe parlementaire originel des indépendants. Poids léger contre poids lourds La formation d’un bureau de 128 membres (23 vice-présidents) est sans doute la preuve d’une profonde division au sein de la nouvelle chapelle. Ce qui signifie que le parti ne pèse pas lourd face à  des mastodontes comme l’ADEMA, l’URD ou le RPM . Une autre source nous indique que la formation du bureau du PDES n’a pas dû être chose aisée pour qui connaà®t l’appétit vorace des différents clans qui composaient le Mouvement citoyen. Le nouveau parti aura d’ailleurs du mal à  survivre avec cette rivalité interne car chacun des clans se croit plus proche d’ATT que les autres. Et rien ne garantit que les « oiseaux-migrateurs », venus de tous les horizons pour profiter de l’aura d’ATT, vont rester dans le nid, une fois que l’homme providentiel (ATT) aura passé la main le 8 juin 2012. Car même s’il ne lui est pas interdit de rêver, il n’est pas certain que le successeur du président Amadou Toumani Touré vienne obligatoirement du PDES.