Pèlerinage 2014: un pactole de plus d’un milliard pour les agences

Le pèlerinage à  la Mecque est l'un des cinq piliers de l'Islam. Il est recommandé mais pas obligatoire du fait…

Le pèlerinage à  la Mecque est l’un des cinq piliers de l’Islam. Il est recommandé mais pas obligatoire du fait de son coût onéreux. En conséquence, il demeure une traite pour les voyagistes qui profitent du mois de ramadan pour lancer leur campagne de communication en direction des potentiels candidats. Les voyagistes agréés pour le business du pèlerinage sont au nombre de cent dix au Mali. Constitué en agence, chaque voyagiste jette son va-tout dans la communication pour séduire environ cinq cents clients. La télévision, l’affichage, la radio et la presse sont inondés de publicité ayant trait aux inscriptions mais que proposent les agences de voyage ? Les voyagistes mettent en avant leur agrément IATA pour exhiber une crédibilité et un sérieux certifiés par un organisme international. Chacun se targue d’avoir été félicité par les autorités saoudiennes pour sa bonne campagne précédente. Chaque voyagiste communique sur le confort de ses avions, la qualité de ses encadreurs, ses bus climatisés entre Jeddah et Médine, sa franchise bagages, son hébergement de qualité et la proximité de ses résidences avec la grande mosquée des lieux saints. s’agissant du tarif, les 2 800 000 francs exigés sont pratiqués par toutes les agences de voyage qui cachent certaines vérités. En vérité, le point focal du pèlerinage reste la Maison du Hadj au Centre Islamique de Hamdallaye. Ici, la formation des pèlerins permet à  tous les candidats au départ de comprendre les procédures et les secrets du pèlerinage. l’Etat qui commercialise mille places met dans ce centre toutes les informations importantes à  la disposition du pèlerin. Mieux, l’Etat a des tarifs moins chers puisqu’il demande 2 740 000 francs pour le pèlerinage aux lieux saints. Ce business d’environ un milliard et demi de francs CFA aiguise bien des appétits et les voyagistes privés profitent de la faible communication commerciale de l’Etat pour gagner de bonnes parts de marché. Les premiers vols sont prévus vers le 12 septembre et les retours à  la mi-octobre.