La presse écrite est confrontée à certaines difficultés pour son approvisionnement en papier journal. A cause des sanctions infligées par la CEDEAO au Mali. Une crise du papier qui impacte sérieusement le quotidien national du Mali « l’Essor ».
Le papier journal fait partie des produits d’importation frappés par les sanctions qui frappent le Mali depuis le 9 janvier 2022. « L’opérateur économique qui nous fournit en papier n’a pas pu fournir le stock demandé » nous confie BréhimaTouré, Directeur Général de l’AMAP. Selon M. Touré, cela est dû essentiellement aux sanctions infligées par la CEDEAO.
Cette situation dure depuis le début de l’année 2022, et s’aggrave de jour en jour. « Nous continuons à fournir les journaux grâce au stock restant de l’année précédente », confie Le Directeur Général de L’AMAP. Le journal AMAP produit plus de 10 OOO exemplaires de journal papier, chaque jour et si le stock de papier n’est pas suffisant, cela pourrait entraîner une certaine complication dans le travail. Le problème, est que les papiers utilisés par les autres journaux sont différents de ceux utilisés par l’Essor. Si les autres journaux utilisent le papier rame, l’Essor utilise le rouleau, ce dernier type est très rare sur le marché malien, déplore Mr Bréhima Touré.
Si beaucoup trouve que le journal papier est appelé à disparaître dans un futur proche, M. Touré rassure les amoureux de la lecture, que jamais le papier ne sera délaissé au profit du numérique, « le journal papier a encore de meilleurs jours devant lui » espère le DG de l’AMAP.
Nonobstant cette situation de crise de papier qui touche certains journaux, la papeterie et l’imprimerie « Diane » tient à rassurer l’ensemble des journaux et des clients, qu’elle dispose en qualité et quantité suffisante des stocks de papiers. « Il n’y aura pas de rupture de stock dans le pays, nous assurons l’approvisionnement du pays en papiers », rassure M. Sékou Diane, co-propriétaire de la papeterie et de l’imprimerie « Diane ».
Kadiatou Camara
