Plan stratégique d’Oxfam International : lutter davantage contre la pauvreté

Fidèle à  la philosophie qui sous-tend ses actions, l'Organisation non gouvernementale, Oxfam International entend renforcer sa stratégie de lutte contre…

Fidèle à  la philosophie qui sous-tend ses actions, l’Organisation non gouvernementale, Oxfam International entend renforcer sa stratégie de lutte contre la pauvreté. C’’est tout le sens d’un nouveau plan stratégique intitulé « le pouvoir citoyen contre la pauvreté », qui vient d’être lancé ce lundi 17 juin par la directrice générale d’Oxfam International, Winnie Byanyima. l’objectif du présent plan est d’aider les citoyens à  exercer leurs droits, surtout les femmes, appelées à  jouer un rôle primordial dans la promotion du bien-être et de la justice. Avec un coût estimé à  un milliard d’euros sur la période de 2013 à  2019, ce plan va servir d’orientation des priorités quant aux activités d’Oxfam dans plus 90 pays par ses 17 membres. Ledit plan sera articulé autour de six objectifs Les deux premiers consistent à  renforcer le droit de se faire entendre – ou d’avoir voix au chapitre – et les droits des femmes. Ils sous-tendent les quatre autres objectifs : sauver des vies en cas de catastrophe humanitaire et améliorer la préparation aux crises, une alimentation durable pour toutes et tous, le partage équitable des ressources naturelles, et un financement suffisant pour répondre aux besoins essentiels des êtres humains Oxfam International fonde beaucoup d’espoir sur l’efficacité et la réussite de ce plan. En effet l’ONG International nourrit la ferme conviction que le plan va consolider les avancées notoires déjà  réalisées pendant les deux dernières décennies. « Oxfam évolue parce que le monde évolue » Analysant le plan sur le blog d’Oxfam, la directrice générale Winnie Byanyima, a indiqué que son organisation prend la cadence de l’évolution du monde. Selon elle, de grands progrès accomplis en matière de développement humain se trouvent menacés par le changement climatique, l’aggravation des inégalités, la poursuite de l’oppression des femmes et des filles et par l’apparition de nouveaux conflits. D’o๠sa conviction : « le pire n’est pas nécessairement inévitable ».