Planification familiale : focus sur les victimes de violences et les personnes déplacées

l'information a été donnée lors d'une conférence de presse ce mercredi le 17 avril 2013 au ministère de la Santé.…

l’information a été donnée lors d’une conférence de presse ce mercredi le 17 avril 2013 au ministère de la Santé. En cette période de crise, les organisateurs de la campagne nationale en faveur de la planification ont décidé de battre campagne sous le signe de la solidarité aux personnes déplacées et victimes de violences. A rappeler depuis que janvier 2012, le Mali est confronté à  des graves crises profondes ayant des conséquences politiques, socio politique et économique et sécuritaire en termes de violation des droits d l’homme. La complexité de cette situation dans un pays peu préparé à  une crise humanitaire d’une telle ampleur n’a fait qu’accroitre la vulnérabilité et augmenter les souffrances des populations. Dès lors, il est crucial d’identifier les populations les plus vulnérables et augmenter les efforts afin de mieux coordonner une réponse urgente et appropriée à  leurs besoins. Cette neuvième édition a pour objectif de renforcer les services de la planification familiale en période de crise à  tous les niveaux pour le bien-être des populations. Selon le conférencier principal, Nouhoum Koné, directeur national adjoint de la planification familiale, il s’agit de rendre disponible les services de la planification familiale à  tous les niveaux. Et assurer la prise en charge médicale et psycho sociale des cas de violences sexuelles. A Gao comme à  Tombouctou, beaucoup des femmes ont été violées par les groupes armés pendant l’occupation, a revélé Nohoum Koné. Aux dires du conférencier, ces femmes ont été prises en charge par les référents qui sont restés dans ces localités. Raison pour laquelle poursuit le conférencier que les services de la planification n’ont jamais été interrompues malgré la crise. « Les populations réfugiées bénéficient les services de la planification » déclare –t-il. Au Mali, le taux de prévalence de la planification est de 8% environs. Ce taux est jugé trop bas, par le directeur national adjoint qui l’attribue aux pesanteurs socio culturelles. « Malgré nos efforts la planification est toujours mal percue dans certaines contrées du Mali sous l’influence de la tradition et de la religion » explique –t-il. La campagne de cette année va durer un mois environ avec les équipes mobiles pour informer et sensibiliser les populations sur les services de la planification à  tous les niveaux. Modibo Fofana