Pour le groupe Canal +, filiale de Vivendi, le lancement d’une chaà®ne faite « par des Africains pour des Africains » est un pas de plus dans sa stratégie d’intégration locale, qui permet d’offrir des contenus mieux adaptés à  la classe moyenne naissante du continent. Une équipe d’une dizaine de personnes de six nationalités sera installée à  Abidjan, en Côte d’Ivoire. Destinée au public francophone du continent, A+ sera payante mais incluse dans les bouquet de base de Canal+ et CanalSat. L’Afrique vue d’Afrique Le monde vu par et pour les Africains, C’’est ainsi qu’on peut définir la chaà®ne A+. Avec un contenu provenant d’Afrique francophone, mais aussi anglophone, comme l’Afrique du Sud et le Nigéria, ou lusophone, elle entend satisfaire un public large et aux gouts divers. Essentiellement composée de programmes de divertissement familial constitués particulièrement de fictions (séries, sitcoms ou films), de télé-réalités et de jeux, la chaà®ne privilégie les productions issues du continent. On pourra y voir des feuilletons, téléfilms et séries made in Africa telle que Ainsi, des séries comme « The Wild », « Adams Apples », « Aimé malgré lui » ou encore le fameux « Commissariat de Tampy ». Les classiques tels que l’ivoirienne « Ma famille » ou la burkinabé « Kadi Jolie » seront de retour sur les petits écrans aux côtés de nouveautés parmi lesquelles « Tundu Wundu » et « C’’est la vie » du Sénégal, « Pango et Wally » du Gabon, etc. Pas d’infos pour le moment. Canal Plus a choisi de faire plaisir à  ses quelques 1,3 millions d’abonnés sur le continent en leur offrant avant tout du divertissement. I faut dire que les autres chaines du groupe satisferont comme elles le font déjà  le besoin en informations des téléspectateurs, avec les programmes sportifs, les journaux et émissions d’actualité, entres autres. l’objectif affiché de Canal est d’augmenter encore le nombre de clients en Afrique. Le « développement des marchés africains est une priorité » pour les dirigeants du groupe qui entend également accroà®tre sa capacité de la production cinématographique et constituer une vitrine pour une visibilité de cette production, notamment en Afrique francophone. D’autant qu’au regard des séries annoncées, il semble se dégager plus de productions anglophones que francophones. Proximité, tel est le maà®tre mot de la nouvelle chaà®ne qui devrait dès le 24 octobre prochain, faire plaisir dans les salons et réunir les familles africaines autour de productions qui reflèteront la culture et les valeurs d’une Afrique qui avance.