Politique au Mali : la Convention pour la Renaissance ouvre le débat

C'’est fort de ce constat que, la Convention pour la renaissance « CR- Mali Faso Gnètaga », dans le cadre…

C’’est fort de ce constat que, la Convention pour la renaissance « CR- Mali Faso Gnètaga », dans le cadre des festivités de son premier anniversaire, a organisé une conférence débat sur la situation politique du Mali. La conférence était animée par l’émérite juriste et politologue, Me Amadou T Diarra. l’évènement qui s’est tenu dans les locaux de la Bibliothèque nationale a réuni une foule nombreuse et des personnalités politiques, ainsi que des délégués (du parti) venu des quatre coins du Mali. Le discours du secrétaire général a été présenté par Jean Pierre Dackouo. « Ce premier anniversaire du parti se veut un moment important pour faire le point ». Pour lui, malgré le jeune age du parti, il a pu mener d’intenses activités. « Nous avons eu des résultats très satisfaisants. Jugez-en vous-même ! » La Convention pour la Renaissance est un combat pour l’émancipation des maliens. Nous nous battons pour que la politique cesse d’être au service de la volonté d’une puissance ou de quelques individus pour se mettre au service du bonheur de tous les maliens. Le but de la Convention pour la Renaissance C’’est d’arracher du C’œur de chacun le sentiment de solitude et d’injustice… », a-t-il indiqué. Par ailleurs, poursuit-il, « notre parti exige l’ouverture de débats publics autour des questions de la nation ; ce qui est vraiment nécessaire à  la vie politique ». Revenant sur le dernières élections communales (en 2009), M. Dackouo a deploré ces évènements qui n’honorent aucunement la démocratie, du fait des nombreuses actes de fraudes opérées. Selon le conférencier, la troisième République a suscité plusieurs entorses parmi lesquelles « le président de la République propose un programme en lieu et place du gouvernement ». Pour Me Diarra, cela n’est pas du tout normal, alors, il prône l’inverse. En outre, ajoute-t-il, une autre entorse à  la démocratie malienne est le système de gestion consensuelle du pouvoir emprunté par les différents chefs d’Etats. « Avec ce système de gestion consensuelle du pouvoir, les cartes du jeux démocratique sont brouillées. Pis, les partis politiques se fragilisent progressivement ». Le pouvoir de l’exécutif Fort des pouvoirs conférés au statut de chef de l’Etat, Me Diarra pense qu’il serait mieux que le Mali aille vers un régime présidentiel. « Je justifie cela par le fait le Président de la République se trouve être la clé de voûte de notre système ». A la fin de ses propos, le conférencier n’a pas caché son optimisme quant à  l’issue des élections présidentielles de 2012 qui pourrait bien rehausser l’image du jeu démocratique dans notre pays. Pour lui, ces élections marqueront un autre tournant de la démocratie malienne. « Vivement une 4ème République », a-t-il souhaité. Rappelons qu’à  sa création, la CR comptait déjà  19700 adhérents répartis entre l’Europe, le Canada, Cuba, les USA, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Maghreb et le Mali. Aujourd’hui il compte en son sein un total de 63505 membres.