DossiersDossiers, Dossiers




Politique sociale : des logements sociaux dans les régions

"Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Aucun sacrifice ne serait de trop pour la défense de l'intégrité territoriale.…

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Aucun sacrifice ne serait de trop pour la défense de l’intégrité territoriale. L’armée n’est pas budgétivore. Je ferai tout pour la mettre dans les conditions opérationnelles « . C’’est en ces termes que le président de la République , Amadou Toumani Touré s’est adressé lundi 26 avril dans la salle des banquets de Koulouba à  l’armée malienne. C’’était à  faveur du lancement officiel des travaux de construction d’infrastructures dans les casernes de Kati, Bamako, Ségou et Sévaré. En effet, dans le cadre de l’utilisation des ressources issues de la cession des 51% de la SOTELMA , une enveloppe de cinq milliards de FCFA a été consentie pour la réalisation d’infrastructures décentes au profit des forces armées. Selon le Lieutenant-colonel Alpha Mamadou Niantao, 10 logements pour officiers mariés, 30 logements pour sous-offociers mariés, 50 logements pour militaires du rang mariés, 3 célibateriums de 20 places chacun pour officiers et sous-officiers et 1 célibaterium de 50 places pour les militaires du rang seront construits à  Kati. Le coût de ces réalisations est estimé à  1,5 milliard de FCFA. A Bamako, la cité des officiers de Djikoroni aura 8 logements pour officiers supérieurs mariés. Dix logements pour sous-officiers mariés et 20 logements pour militaires du rang mariés sortiront de terre au 33ème régiment des commandos parachutistes de Djikoroni. L’ex-base aura 10 logements pour sous-officiers mariés, 20 logements pour militaires du rang mariés et 1 célibaterium de 50 places pour militaires du rang, 1 célibaterium de 30 places pour personnel féminin et 2 blocs de toilettes. Le côut de ces réalisations à  Bamako est estimé à  1, 10 milliard. Ségou sera doté d’un célibaterium de 30 places pour personnel féminin, d’un autre de 20 places pour sous-officiers, 2 blocs de toilettes, la clôture du camp de Ségou et de l’Ecole des sous-officiers de Banankoro. Le côut de ces réalisations est estimé à  581, 87 millions de FCFA. [b A Sévaré, l’armée de terre aura 2 mess d’officiers et de sous-officiers, 4 célibaterium de 5, 30 et 50 places et le mur de clôture du Camp. La base 102 de l’armée de l’air sera dotée de 17 logements pour les officiers supérieurs, les officiers et sous-officiers, les militaires du rang et le personnel féminin. Le coût global desdites réalisations s’élève à  934, 95 de FCFA. Le coût global de toutes ces réalisations est de quatre milliards cent cinquante millions cent quarante cinq mille quarante trois francs (4 153 145 043) FCFA. Tous les travaux devraient finir le 15 septembre 2010. Mais dans son intervention, le président ATT a exigé la fin des travaux au 31 août prochain. Selon le ministre de la Défense et des anciens combattants, Natié Pléa, cette action de haute portée vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes en uniforme, un des axes prioritaires du PDES et qui traduit l’engagement constant du président Touré pour le renforcement des capacités opérationnelles de l’armée malienne. « Ces travaux contribueront à  renforcer la capacité d’accueil des garnisons concernées, à  sécuriser le domaine militaire et à  réaffirmer l’autorité du commandement « , a déclaré Natié Pléa. Avant de rappeler que la vision d’ATT a été suffisamment traduite dans les faits, à  travers la réorganisation de l’appareil de commandement, le maintien en condition des matériels militaires, la préparation des troupes sur le plan opérationnel, le renforcement des effectifs sur le plan qualitatif, l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes. La cérémonie de lancement officiel des travaux de construction d’infrastructures dans les casernes de Kati, Bamako, Ségou et Sévaré, s’est déroulée en présence du Premier ministre, Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, des hauts responsables militaires, des proches collaborateurs du Chef de l’Etat et des responsables des associations des femmes des camps.