Port du casque, les Maliens mécontents

Mamoutou Diallo, commerçant de pièces détachées au grand marché de Bamako C'’est une déclaration de guerre que fait notre Gouvernement à …

Mamoutou Diallo, commerçant de pièces détachées au grand marché de Bamako C’’est une déclaration de guerre que fait notre Gouvernement à  la population. Après la rupture de la subvention sur le gaz, voilà  que ce Gouvernement incompétent nous oblige à  payer des casques. Pourquoi en rajouter à  nos peines ? Le peuple qui doit se soulever contre les décisions de se Gouvernement qui relègue au second plan ses missions primordiales. Fatoumata Sangaré, élève au collège Horizon Le port du casque est une bonne chose. Seulement le moment est mal choisi. Nos parents ont trop de charges ces moments ci. Mon papa m’a demandé de garer la moto en attendant d’avoir un casque pour moi. Demba Coulibaly, enseignant : Je crois que sur ce coup, le Gouvernement a été très mal inspiré en prenant cette décision. l’urgence C’’est au nord. Des décisions de ce genre ne sont pas de nature à  apaiser le climat social qui se trouve déjà  surchauffé. Moumouni Sissoko, parent d’élèves : La rentrée des classes couplée au contexte de vie chère, font que nous parents d’élèves ploiyons sous le joug de multiples crises financières. Le Gouvernement aurait du ne pas prendre une telle décision maintenant. Il y a d’autres urgences. Qu’il s’attaque à  ça ! Alfousseà®ni Traoré, vendeur de casque devant l’Ecole normale supérieure de Bamako «Â La décision du Gouvernement de rendre obligatoire le port de casque est une aubaine pour nous vendeurs de casque. Mes affaires marchent beaucoup mieux qu’avant. Je peux gagner 150 000 par jour. Or, des fois, je pouvais passer la journée sans voir le moindre client.