IdéesIdées, Tribune




Pour l’espoir des Maliens…

Le Président IBK ressemble à  un homme seul, un chef abandonné par ses troupes. Parler de cette première institution du…

Le Président IBK ressemble à  un homme seul, un chef abandonné par ses troupes. Parler de cette première institution du pays est toujours source de problème puisque les supporteurs du Président voient d’un mauvais œil qu’on critique leur mentor. l’objectif n’est ni de le jeter en pâture ni de le fragiliser, il est dans l’intérêt de tous qu’il réussisse, qu’il mène ce pays à  bon port, qu’il réponde aux attentes de ses compatriotes. On ne crache pas sur la terre qui nous nourrit alors pourquoi les journalistes qui vivent les réalités du Mali vont vouloir d’un échec du Président ? Consciemment ou involontairement, toute la presse a coltiné le président élu dans l’espoir de le voir remettre le Mali sur les rails. Aujourd’hui, force est de constater qu’il y a du désamour dans l’air. Il y a une incompréhension, un fossé qui se creuse tous les jours entre le Président et son peuple. Pendant que le prix du kilogramme de viande augmente, pendant que les factures d’eau et d’électricité tenaillent les chefs de famille, le gouvernement patauge dans des déclarations pour le moins surprenantes. Le premier ministre se permet de déclarer la guerre à  des centaines de kilomètres de la capitale usurpant une prérogative présidentielle, des soldats se font arrêter pour une histoire de coup d’Etat en préparation, l’assemblée nationale licencie à  tour de bras, les épreuves du précieux baccalauréat se monnayent au marché noir et comble de tout le ministre de la sécurité traite de « brebis galeuses » les policiers raquetteurs. Il existe un problème de communication à  la tête de l’Etat, problème difficilement acceptable pour un Président dont la communication avait été gérée de main de maà®tre lors de la dernière campagne électorale. Les puristes que nous sommes avons du mal à  comprendre les errements du pouvoir. Le temps presse. Il faut corriger. Il faut repenser la communication du pouvoir pour restaurer la communion entre le Président et son peuple qui se demande encore « pourquoi cette situation de ni paix ni guerre » ? Le premier ministre subitement devenu aphone après son escapade guerrière et macabre à  Kidal doit se ressaisir pour jouer son rôle de bouclier d’un Président dont la trajectoire politique mérite des lauriers bien différents des jacasseries actuelles. Moussa Mara a accepté la barrette primatoriale, qu’il accepte donc de se sacrifier en oubliant son agenda personnel pour aider le Président à  réaliser les rêves de son peuple. l’heure n’est plus à  la politique politicienne, les Maliens veulent du concret et rien d’autre.