l’attente continue toujours à  Alger pour le début des négociations entre le gouvernement du Mali et les groupes armés. Le retour hier mercredi du ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop en provenance de la Russie, n’a pas permis la reprise des travaux ce matin. En revanche la journée de ce jeudi a été consacrée à  trois points essentiels. Il s’agit de faire d’abord le point sur les travaux de la société civile, ensuite d’élaborer une méthodologie de travail et enfin de dresser un calendrier pour le déroulement des négociations directes. Ce travail de coordination réunit depuis ce matin représentants du gouvernement du Mali, des groupes et de la médiation. Quant à  la date exacte de la reprise des travaux, aucune information officielle ne filtre pour l’instant. Nos sources l’annoncent toutefois pour très bientôt. l’arrivée aujourd’hui à  Alger du représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies au Mali, Bert Koenders, semble attester cette hypothèse. l’heure est donc aux rencontres et discussions de coulisse. « En réalité beaucoup de choses se règlent dans les coulisses. Ces rencontres permettent d’arrondir les angles et d’aplanir quelques difficultés en attendant de se retrouver en salle», confie un membre de la délégation malienne. Entamée le 1er septembre dernier, la deuxième phase des pourparlers inclusifs inter-maliens à  Alger, faut-il le rappeler, a bouclé sa première partie le lundi avec l’audition de la société civile.