Pourparlers d’Alger: appel au respect du cessez-le-feu

Une avancée dans la capitale algérienne qui abrite le 5ème round des pourparlers inter-maliens. Alors que la matinée d'hier jeudi…

Une avancée dans la capitale algérienne qui abrite le 5ème round des pourparlers inter-maliens. Alors que la matinée d’hier jeudi a été marquée par un calme plat, les choses se sont plutôt précipitées dans l’après-midi. En effet les différentes parties (le gouvernement malien, les mouvements de la plateforme et ceux de la coordination), ont signé en fin d’après-midi à  l’hôtel El Aurassi un accord de cessation des hostilités. La cérémonie de signature a été présidée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette signature doit certainement permettre de mettre fin à  la recrudescence de la violence et des attaques au nord du Mali qui hypothéquaient la conclusion prochaine d’un accord de paix. Le document en question s’articule autour de six points essentiels. Tout d’abord il est demandé aux protagonistes d’observer immédiatement toutes formes de violence et de s’abstenir de tout acte de provocation. Le respect des engagements contractés en vertu des accords antérieurs est demandé aux parties. Le document demande aux signataires de mettre rapidement en œuvre, avec le soutien de la Minusma et en étroite collaboration avec elle, toutes les mesures de confiance adoptées, notamment le mécanisme visant à  faciliter l’application du cessez-le-feu figurant dans la déclaration de cessation des hostilités, et à  assurer la protection des civils. Aussi le document recommande-t-il de «Â participer pleinement à  la CMS élargie et ses mécanismes de façon à  vérifier, constater et signaler chaque que à  la médiation tout acte contraire à  la présente déclaration ». l’avant dernier point de l’accord de cessation des hostilités concerne la poursuite de la mise en œuvre des mesures de confiance notamment la libération des personnes détenues. Mettre en œuvre les engagements Enfin il évoque la poursuite de la négociation dans le cadre du processus d’Alger de bonne foi et dans un esprit constructif, ouvert et inclusif en vue de s’attaquer durablement aux causes des tensions observées sur le terrain. Si le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, Ramtane Lamamra, a parlé d’avancée sur le terrain après cette signature, son homologue du Mali, Abdoulaye Diop a estimé que la signature de cet accord confirme la bonne foi et le sens de la responsabilité du gouvernement malien. Lequel a toujours manifesté son engagement d’aller vers la paix. Ce vendredi, le Chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi a appelé les parties au processus d’Alger à  mettre en oeuvre leur déclaration sur la cessation des hostilités. «Il est maintenant impératif que les parties mettent immédiatement leurs engagements en oeuvre sur le terrain aux fins de créer l’environnement requis pour le succès des pourparlers de paix et de maintenir la crédibilité et la confiance du peuple malien en ce processus» a déclaré le n°1 de la mission onusienne au Mali.