PPAAO 2: les députés disent oui

Tous les députés présents ont soutenu le projet de loi portant sur la ratification d'un accord de financement signé à …

Tous les députés présents ont soutenu le projet de loi portant sur la ratification d’un accord de financement signé à  Washington en octobre dernier entre le Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement de la deuxième phase du PPAAO. 122 voix contre 0 et abstention, tel est le résultat du vote en plénière du jeudi 8 mai 2014. Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’ouest est principalement axé sur la recherche agricole, la diffusion et l’adoption des technologies nouvelle. Ce projet a pour objectif de générer et d’accélérer la production, la diffusion et l’adoption de technologie améliorée dans les domaines des cultures agricoles prioritaire des pays participants. En mars 2017, sa première phase avait démarré avec une enveloppe de 45 millions de dollars américains soit 22,5 milliards fcfa. Pour cette phase, baptisée PPAAO/WAAP IA, trois pays étaient concernés: le Ghana, le Sénégal, et le Mali. Ces pays travaillent sur les chaines de valeur des produits prioritaires identifiés dans les programmes mobilisateurs de la CEDEAO, en l’occurrence les racines et les tubercules au Ghana, les céréales sèches au Sénégal et le riz au Mali. Concernant le montant de la deuxième phase s’élève à  31 milliards FCFA sous le financement de l’association Internationale de Développement(IDA). Le Mali pour sa part comme chaque pays membre du projet contribue pour 1/15 de son financement aux activités d’intégration régionale du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles(CORAF) par un accord de rétrocession. La durée de cette deuxième phase est de cinq ans. Avant le vote de ce programme ambitieux, les députés n’ont manqué d’évoquer certains problèmes auxquels les paysans sont confrontés. Ils ont été nombreux à  attirer l’attention du ministre du développement, Docteur Bocary Tereta sur le racket des agents des forces de l’ordre, l’inaccessibilité des engrais pour les paysans faute des cartes d’identité, entres autres préoccupations. Par ailleurs les députés n’ont pas manqué de manifester leur satisfaction à  propos de la réduction du prix de sac d’ ‘engrais de 12500 à  11 000FCFA . Le ministre Bocary Tereta a remercié tous les députés d’abord pour leur vote à  l’unanimité pour le projet avant de rassurer les députés que les paysans seront désormais au C’œur des actions du gouvernement pour le développement rural.