Présidence de l’AMM : Boubacar Bah dit « Bill » éjecté de son fauteuil

Hier mercredi 14 juillet 2010, le Tribunal administratif de la Commune III a annulé les élections qui ont mis Boubacar…

Hier mercredi 14 juillet 2010, le Tribunal administratif de la Commune III a annulé les élections qui ont mis Boubacar Bah dit Bill à  la présidence de l’Association des municipalités du Mali (AMM), face à  Abdel Kader Sidibé candidat pour un deuxième mandat. Deux motifs ont été évoqués pour annuler ce scrutin. Il s’agit de l’inconformité des élections aux règlements et statuts de l’AMM et des irrégularités patentes. Le putsch raté de Bill Les abeilles avaient fondé leur espoir certainement sur les capacités de nuisance de leur parti, ADEMA- PASJ. Ils croyaient qu’avec l’argent, l’on pouvait tout se permettre. Enfin, ils espéraient que notre justice allait fermer les yeux. Hélas certains cadres de ce parti avaient tenté un putsch lors du 2ème congrès de l’association des municipalités du Mali (AMM). Pire, ils eurent l’audace de détruire les biens matériels de l’association alors qu’ils n’avaient aucun mandat s’en prenant aux serrures du siège. Hier, le tribunal administratif de Bamako leur a infligé une défaite. Avec cette décision du Tribunal administratif de la Commune III, Abdel Kader Sidibé prend le dessus sur ses rivaux qui ont usé demoyens inimaginables pour les faire décourager. Le jugement opposait, en effet MM. Abdel Kader Sidibé et Boubacar Bah dit Bill. Le premier est maire de la commune III du district de Bamako et présidait l’AMM et le second a été seulement élu maire de la commune V, l’année dernière, après avoir connu par le passé une humiliante destitution de son bureau municipal. Il avait des prétentions démesurées. C’’est pourquoi il cherchait à  déloger son camarade de parti, Abdel Kader Sidibé à  la faveur du 2è congrès ordinaire de l’AMM du 16 mai 2010. La vigilance de la justice malienne C’’était le contraire qui aurait surpris. Les magistrats de notre pays ont pris de la hauteur depuis belle lurette. Ce n’est pas un Bill « même Bush » qui aurait pu les dévier du chemin de la loi « le droit rien que le droit tout le droit », telle semble être leur ligne de conduite. Hier était annoncé le verdict du jugement. Le président de l’association de municipalité ayant rejeté l’intrusion des putschistes, il fallait, en effet, clarifier les choses. C’’est ainsi que le délibéré du jugement fut clair : « Annule les opérations électorales du mai 2010. Ordonne la restitution de la consignation, déduction faite des frais de procédures, met les dépens aux frais du trésors public. Bill et les siens viennent de subir une cinglante défaite.