Présidentielle 2012 : 7 « outsiders » pour succéder à ATT

Pléthore de candidats indépendants Au nombre de sept pour le moment, les candidats indépendants continuent de se signaler. Même dans…

Pléthore de candidats indépendants Au nombre de sept pour le moment, les candidats indépendants continuent de se signaler. Même dans les milieux les plus inattendus, comme si le pays avait besoin d’urgence d’un sang nouveau. L’on pourrait certainement revivre le même scénario que 2002, o๠le nombre de candidatures enregistrées a curieusement atteint 22. C’’est dire que les maliens piaffent d’impatience de voir ATT rendre le tablier. Comme disait cet observateur politique, cela démontre à  plus d’un titre combien le départ d’ATT est vivement souhaité. Cheick Boucadry Traoré, Cheick Modibo Diarra, Soumana Sako, Abidine Ahmed Ganfound, Kassoum Coulibaly, Kiabou Bamba, Mamadou Djigué, se sont déclarés candidats. La liste est loin de se clore quant on sait que les élections se tiendront dans moins de deux ans. Parmi les candidats de 2012, il faut citer Cheick Boucadry Traoré, fils de l’ancien dictateur, Moussa Traoré. Fort de sa position foncièrement démarquée de celle de son père, celui-ci croit qu’il faut corriger les erreurs dans les politiques de gouvernance. «Â Notre mouvement a une vocation panafricaine et compte sensibiliser davantage les Maliens pour les aider ensuite à  sortir du sous-développement. Nous allons créer un parti à  l’image de l’ANC en Afrique du Sud, pour conquérir et exercer le pouvoir». Avec son mouvement Convergence Africaine pour le Renouveau (CARE) en mutation vers un parti politique, Cheick Boucadry Traoré est-il capable d’apporter des solutions aux problèmes des Maliens, surtout qu’il a une politique qui se démarque de celle de son père. Afin de définir ses stratégies en vue des élections 2012, le parti du fils de l’ancien dictateur tiendra ses premières assises en 2011. Sacko, sous le signe de l’ACBF Quant à  Soumana Sacko, ancien secrétaire exécutif du Centre de Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF, sigle anglais), lui a le mérite historique d’être le Premier Ministre de Amadou Toumani Touré pendant la transition de 1991 à  1992. Depuis plus de deux ans, il a décidé de venir s’installer au Mali après avoir passé 10 ans à  Hararé à  la tête de l’ACBF. Une fois au bercail, Soumana Sako n’a pas fait de mystère quant à  ses ambitions d’être le président de la République du Mali en 2012. Sur le chemin de Koulouba, puisqu’il n’a pas de formation politique, pour ce faire un marchepied, il a encouragé et financé la création de clubs de soutien en son nom. Ces clubs n’ont pas certes, le même statut qu’un parti politique, mais ils sont aussi organisés en structures, du sommet à  la base. C’est sur ces clubs de soutien que Soumana Sako entretient, qu’il s’appuie pour organiser des tournées dans plusieurs villes du pays. L’ex physicien de la NASA, Cheick Modibo Diarra a des atouts certes pour briguer la magistrature suprême. Il a aussi des points faibles. L’une de ses faiblesses est qu’il n’a pas encore le soutien des partis politiques. On le sait, les formations politiques constituent des structures organisées à  plusieurs niveaux dont un candidat à  l’élection présidentielle peut avoir besoin. Dans sa tentative de rallier certains partis politiques à  sa cause, Cheick Modibo Diarra a demandé et obtenu une rencontre avec les leaders du parti Force Citoyenne et Démocratique (FCD) de Djibril Tangara, il ya de cela quelques semaines. La jeunesse intéressée par 2012 ? Dans un entretien exclusif qu’il a accordé a un confrère de la place, Kassoum Coulibaly, qui dirige un mouvement à  vocation panafricaine (le Congrès Mondial pour l’Afrique (CMA)), parle de ses motivations, ses atouts. A la question de savoir ce qui motive la candidature de M. Coulibaly pour la présidentielle de 2012, il a indiqué sa ferme volonté de servir le Mali au plus haut niveau de l’Etat. « Ma motivation se fonde simplement sur le devoir de servir le Mali, de servir l’Afrique. De relever les grands défis auxquels fait face la population du Mali en particulier et du continent en général : défis de promouvoir la jeunesse, l’emploi, de construire et consolider la paix « . Outre, ces trois outsiders, il faut compter avec Mamadou Djigué dit Jeff, fils du célèbre opérateur économique Amadou Djigué, qui pense qu’il est temps que la jeunesse s’intéresse davantage à  la politique. Très ambitieux, Jeff est très engagé pour la cause de la jeunesse malienne. C’est pourquoi, il n’a jamais hésité à  parrainer ou organiser des activités sportives ou culturelles en faveur de cette jeunesse. Selon lui, c’est ensemble qu’on peut relever le défi. Une manière de dire que l’union fait la force. Le futur candidat à  la présidentielle de 2012 envisage de mettre en place des comités de soutien à  travers le pays.