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Présidentielle en Guinée : Cellou Dalein Diallo se lance dans la course

A 58 ans, l'ancien premier ministre et président de l'union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo veut…

A 58 ans, l’ancien premier ministre et président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo veut briguer la magistrature suprême de la Guinée. Des affaires à  la politique En 1995, l’économiste guinéen est rappelé dans son pays pour rejoindre le gouvernement comme le souhaitait le défunt président défunt Lansana Conté. Il était à  ce moment là , agent de la banque centrale africaine. l’homme sera nommé successivement ministre des travaux publics, puis de la pêche et de l’aquaculture. Lansana Conté a fait appel à  lui grâce à  ses expériences en matière d’économie et de fiances, ajoutant à  cela, la crédibilité dont il faisait montre face aux instances internationales (FMI et banque mondiale). En décembre 2004, il prendra la place de François Lanseni Fall parti à  la tête du gouvernement. Il y restera jusqu’à  son limogeage par le président Conté en avril 2006. Une destitution assez complexe d’ailleurs puisqu’un certain 4 avril, alors que la radio nationale annonçait que le premier ministre aurait désormais des pouvoirs élargis. Mais en pleine diffusion, le programme sera interrompu par des officiers de l’armée guinéenne. Il est dès lors limogé par le président l’accusant de faute grave, puis remplacé par Fodé Bangoura. l’année suivante, notamment en novembre 2007, Cellou Dalein sera investi président de son parti l’UFDG. En avril 2009, le politicien sera mis en cause dans la vente d’une usine guinéenne à  une compagnie russe. Il l’aurait vendu à  19 millions de dollars alors que la vente de l’usine pouvait valoir 257 millions de dollars. Cellou a même été interrogé par le capitaine Moussa Dadis Camara lors de ses Dadis show. Un candidat confiant Lors de son investiture le 9 avril dernier par son parti, le président de l’UFDG, s’est dit confiant pour sa victoire à  la prochaine présidentielle. M. Diallo se réjouit du fait que la transition se passe déroule comme souhaité, avec un président qui respecte ses engagements et les membres du gouvernement qui ne seront pas, candidats. A la question de savoir si les guinéens sont suffisamment prêts pour aller aux urnes, M. Diallo répond qu’ils le sont depuis longtemps. Il ajoute « je pense qu’on était allé au stade du 28 septembre pour exiger que le droit des guinéens de choisir leurs dirigeants à  travers des élections libres, équitables et transparentes, soit respecté. » Concernant la constitution guinéenne, il pense que la question relative au cumul de mandat doit changer. « Je pense qu’il faut limiter le nombre de mandat. Il faut un mandat renouvelable une fois comme C’’était prévu dans l’ancienne constitution. », Indique-t-il. Par ailleurs, l’ex-premier ministre n’exclut pas une éventuelle alliance entre son parti et l’UPR de son ancien compagnon de route, Ousmane Bah. Il estime que rien n’est exclu en politique et que tout est permis.