Présidentielle : l’URD conteste les résultats partiels

"Au Mali, la seule institution fondée à  proclamer les résultats est la cour constitutionnelle. La déclaration du ministre nous a…

« Au Mali, la seule institution fondée à  proclamer les résultats est la cour constitutionnelle. La déclaration du ministre nous a beaucoup étonnés. Il a parlé du tiers des bulletins dépouillés pendant que notre mandataire à  l’administration territoriale nous a informés qu’ils sont à  12% de dépouillement. Le nombre de bureaux dépouillés est de 2653 sur un total de 21023 bureaux de vote. Suivant les chiffrant que nous disposons, un second tour est inévitable et obligatoire. » a déclaré Gagnon Coulibaly, coordinateur national de la campagne de Soumaà¯la Cissé. « Nous avons près de 40% de résultats et nous savons que ce que le ministre a dit n’est pas proche de la vérité. (…) Ce qu’il a dit n’est pas juste. On ne sera pas d’accord », a Gagnon Coulibaly, avant de poursuivre « en extrapolant jusqu’à  proclamer une victoire au premier tour » d’un des candidats, le ministre de l’Administration territoriale « sort de son rôle en proclamant des résultats. Nous avons des inquiétudes et nous sentons que c’est une intention de mettre le feu aux poudres. à‡a peut nous amener très loin ». Pour Mamadou Diawara, mandataire du candidat Soumaà¯la à  la commission de centralisation, la méthodologie mise en place a été bafouée par l’administration elle-même. Par ailleurs Adama Koà¯ta, porte-parole d’une coalition de partis, alliée à  la candidature de Soumaà¯la Cissé, exige qu’une commission indépendante internationale prenne en main le dépouillement. Selon Adama Koà¯ta, « la sortie du ministre a pour objectif de proclamer; d’imposer, de nommer un candidat président de la République. « Nous demandons; nous exigeons la démission du ministre de l’Administration territoriale pour impartialité et nous demandons la mise en place d’une commission internationale indépendante du dépouillement » a-t-il lancé.