Prévention des Crises Alimentaires au Sahel : Maintenir le niveau des productions

Prévenir les crise alimentaires Depuis sa création en 1984, le Réseau de prévention des crises Alimentaires (RPCA) au sahel et…

Prévenir les crise alimentaires Depuis sa création en 1984, le Réseau de prévention des crises Alimentaires (RPCA) au sahel et en Afrique de l’Ouest demeure un cadre unique d’échange et d’aide à  la décision en matière de sécurité alimentaire. Espace de discussion et de réflexion libre et informelle, il contribue à  analyser la situation alimentaire, à  améliorer le partage de l’information et à  promouvoir une action concertée et coordonnée. Co-animé par les Secrétariats du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) et du Club du sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE). Pour prévenir et ou résoudre les crises alimentaires, le RPCA réunit les principaux acteurs de la sécurité alimentaire qu Sahel et en Afrique de l’Ouest dont des agences de coopération des pays membres de l’OCDE, des programmes d’information et d’alerte précoce, les organisations professionnelles agricoles, les ONG spécialisées et autres acteurs de la société civile. Un réseau dynamique Dans son allocution le ministre coordinateur du CILSS, Brahima Ould N’Bareck, s’est réjouit du contexte pour lequel le RPCA a été crée.  » Il y a 25 ans, lorsque les ministres des pays membres du CILSS approuvaient la nécessité de créaient ce réseau, l’information sur la situation alimentaire était encore parcellaire. Pis, les services des statistiques nationales éprouvaient d’énormes difficultés à  collecter sur le terrain les données sur la production ». Un quart de siècle plus tard, le CILSS a adopté chacun de ses pays membres pour l’outil de collecte, de traitement et de diffusion de l’information sur la sécurité alimentaire. Mieux, à  travers le RCPA, cette information est centralisée au niveau régional et partager avec les acteurs impliqués dans la sécurité alimentaire : décideurs politiques, services de l’Etat, ONG, organisations de producteurs, agences des Nations unies, partenaires techniques et financiers. Méthodes d’évaluation Ainsi, le dispositif de prévention et de gestion des crises alimentaires mis en place par le RPCA fonctionne à  travers 5 réunions annuelles qui permettent d’évaluer et de valider les données statistiques sur les productions agricoles et les bilans céréaliers et alimentaires pour l’ensemble du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Malgré ces acquis, le ministre coordinateur du CILSS déclarait cependant, que la sous-région reste confrontée aux effets des changements climatiques. « En termes de défis à  relever, la prise en compte des changements climatiques sur les moyens d’existence des populations doit être une priorité au regard de ce qui se passe actuellement sur notre planète ». Menaces environnementales Par ailleurs, M. N’Bareck conclura que le niveau de production passe nécessairement par le renforcement des dispositifs de lutte contre les ennemis des cultures en général et en particulier contre le criquet pèlerin et nécessite la vigilance à  travers l’appui aux services nationaux et aux institutions régionales en charge de la lutte contre ces ravageurs. A noter qu’en plus des acteurs du monde agricole et des partenaires techniques et financiers, les présentes assises de Bamako enregistrent la participation du Réseau des pasteurs et éleveurs du sahel. « Cette fois ci, nous auront notre mot à  dire, car nous estimons avoir toujours été marginalisés. Et ce malgré tout le poids du secteur de l’élevage dans les pays du sahel » a signalé Brehima Dodo, secrétaire technique dudit Réseau.