Privatisation de la CMDT : la dernière ligne droite

Le ton de la dernière étape du processus de privatisation de la CMDT a été donné hier au CICB avec…

Le ton de la dernière étape du processus de privatisation de la CMDT a été donné hier au CICB avec les travaux de la Conférence des investisseurs pour la cession des actions des filiales. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Sanoussi Touré, qui avait à  ses côtés, le Chef de la Mission de Restructuration du Secteur Coton, Fagnanama Koné et le Président Directeur Général de la CMDT , Tiena Coulibaly. Le processus de privatisation de la CMDT s’inscrit en droite ligne du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté 2007-2011 et de la Loi d’Orientation Agricole, qui vise à  faire de ce secteur le moteur de l’économie nationale en vue d’assurer le bien-être des populations. Pourquoi la privatisation Depuis 2001, le gouvernement du Mali a engagé un vaste programme de réforme du secteur coton, dont l’objectif est d’améliorer la performance du secteur et d’accroà®tre sa contribution au développement économique et social de notre pays. Ce processus de réformeS a déjà  franchi plusieurs étapes et la privatisation de la CMDT, au sujet de laquelle les acteurs du coton sont réunis, est considérée comme l’étape ultime de ce processus. A présent, le schéma de privatisation retenu par l’Etat a été la création de quatre filiales, par la scission de la CMDT, et une CMDT holding. Le capital de chacune des filiales serait, par la suite cédé à  hauteur de 61% à  un opérateur privé de référence, contre 20% aux producteurs, 17% à  l’Etat et 2% aux travailleurs. La Conférence des investisseurs, selon le ministre s’inscrit dans la dynamique de l’aboutissement du processus de privatisation de la CMDT. « Elle consistera essentiellement à  échanger avec vous sur toutes les informations utiles concernant la procédure de privatisation, mais aussi sur les données chiffrées relatives à  la situation financière des filiales, leurs équipements industriels, leurs potentialités, ainsi que les perspectives de la filière cotonnière du Mali». « En devenant acquéreurs de lots majoritaires des actions des filiales de la CMDT, vous acceptez de contribuer à  relever, avec nous, le défi de sortir le secteur coton de la crise qu’il traverse depuis d’une décennie et de devenir, ainsi, L4un des acteurs essentiels du processus de développement économique et social de notre pays». Faut-il noter que la privatisation est loin d’être le bout du tunnel. Car, les professionnels du secteur se doivent d’être armés pour faire de ces filiales des entreprises viables et rentables pour le Mali.