Politique




Processus de cantonnement et d’intégration : les mouvements ont proposé leurs membres.

La CMA et plateforme deux mouvements signataires de l’Accord d’Alger viennent de déposer la liste de leurs membres pour la…

La CMA et plateforme deux mouvements signataires de l’Accord d’Alger viennent de déposer la liste de leurs membres pour la constitution de la commission nationale de DDR et la commission d’intégration. La bonne nouvelle a été donnée par la porte-parole de la mission onusienne Mme Radhia Achouri lors du point de presse hebdomadaire le 6 octobre dernier.

La pression de la communauté internationale sur les mouvements armés, la détermination du gouvernement malien à appliquer les contenus de l’Accord pour la paix et la réconciliation, relance l’espoir de paix et de développement. Mais tout cela n’est guère possible sans le retour de la sécurité dans la zone, raison pour laquelle des efforts sont faits pour accélérer le processus de démobilisation, désarmement et de réinsertion.

Dans ce sens, une étape très importante vient d’être franchie. Depuis le 6 octobre, les deux principaux groupes armés (CMA et Plateforme), signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et le gouvernement, ont tous proposé les membres pour la Commission Nationale de DDR, la Commission d’intégration et le Conseil National de Réforme du Secteur de Sécurité. Ils ont aussi fourni les listes des hommes devant constituer la première unité pour les patrouilles mixtes, qui sera basée à Gao avec la possibilité de déployer des hommes à Kidal dans une première phase. Les membres de ces commissions vont travailler sur les critères du DDR et de l’éligibilité pour les forces de sécurité. Toute chose qui va permettre de régler la gestion des combattants des groupes armés et accélérer le processus de mise en œuvre de l’Accord.

Le mode opératoire de cantonnement définit exactement les critères selon lesquelles quelqu’un est considéré comme combattant, et doit être cantonné. Ce document conjoint a déjà été élaboré et signé par les trois parties, sous l’égide de la commission technique de sécurité (CTS), depuis octobre 2015.