Dans l’antre de l’hôtel Salam o๠se déroulait l’atelier, les jeunes ont pris l’engagement de jouer leur partition dans le processus électoral et de doter le Mali de demain d’une classe politique consciente de ses responsabilités et prêtes à  les assumer. Ouverts par le ministre de l’administration territoriale, le directeur pays du PNUD, le président du CENID, le directeur de la division électorale de la MINUSMA et le conseiller technique du Projet d’Appui au Processus Electoral au Mali (PAPEM), l’atelier a regroupé deux cents jeunes issus des différentes formations politiques du Mali. Les communications introduites à  l’occasion par Issa Tiéman DIARRA et Bassidy COULIBALY ont porté sur « le cadre légal et les enjeux des élections législatives au Mali » et « l’état d’avancement du processus électoral et la contribution de la jeunesses des partis politiques pour des élections crédibles, inclusives et apaisées ». Du cas des nouveaux majeurs au manque de vigilance de l’administration en passant par le faible taux de participation, le nomadisme politique, la sécurisation du processus électoral dans les régions du nord, la confection des bulletins à  l’extérieur et la prise en charge par l’Etat des délégués des partis politiques, plusieurs points ont été passés en revue par les participants. Les débats, houleux par moments, ont permis aux uns et aux autres de se parler sans langue de bois. La contribution des jeunes, à  l’image de ce pertinent et instructif discours de Mouhamadou COULIBALY vice-président national des jeunesses politiques, a débouché sur des recommandations majeures comme le devoir des politiciens de tourner le dos à  la fraude électorale, d’arrêter les alliances contre –nature, le renforcement des capacités des agents électoraux, la prise en charge des délégués de parti politique les jours de scrutin et l’implication des jeunes dans le jeu électoral pour un taux de participation élevé. En direction des élections communales à  venir, les jeunes ont décidé d’y prendre une part active avec une multiplication des candidatures synonyme d’instauration d’institutions fortes et légitimes. l’éthique politique désormais en bandoulière, les jeunesses politiques s’engagent à  hausser le taux de participation au second tour des élections législatives à  travers une campagne citoyenne axée sur le vote inclusif, transparent et apaisé. Ils pourront compter sur les partenaires impressionnés par la qualité de la participation et le nombre de participants. Ces partenaires n’ont pas manqué de souligner qu’avec une jeunesse aussi instruite et informée des réalités du terrain politique, l’espoir est permis pour le Mali de demain.