Prolifération des armes légères : une menace pour la paix sociale

Depuis longtemps, des ONG comme Amnisty International et d' autres sont engagées dans la sensibilisation des populations sur les dangers…

Depuis longtemps, des ONG comme Amnisty International et d’ autres sont engagées dans la sensibilisation des populations sur les dangers des armes légères. Pour aider les pays concernés à  réglementer le circuit de fabrication et de commercialisation, il faut d’abord un recensement et la formation des artisans qui fabriquent ces armes. Mais le phénomène reste source de richesses pour beaucoup. La situation au nord du Mali en est une parfaite illustration. Dans le septentrion malien, la prolifération des armes légères est un phénomène qui a pris de l’ampleur. Zone de circulation des armes légères et de la drogue, le nord du Mali cristallise ces trafics illicites notamment avec la présence des terroristes salafistes. Une fabrication d’abord artisanale La fabrication d’armes légères est exercée par une catégorie de forgerons de l’ethnie « Dogon » qui peu à  peu, a transmis son savoir-faire à  des artisans d’autres groupes ethniques. Les fabricants d’armes constituent un maillon important de la filière. Rappelons que la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et l’ECOSAP ( le programme de contrôle des armes légères de la CEDEAO), ont entrepris des enquêtes nationales sur la question. La circulation illicite des armes a surtout provoqué une forte insécurité au Mali. Les régions du sud et du centre, sont les régions de transit, et le Nord, notamment Kidal, constitue un lieu d’accumulation de ces armes. L’église norvégienne s’est elle impliquée dans une campagne de récupération de ces armes, de même que le gouvernement du Mali a déjà  organisé des états-généraux sur la sécurité et la paix. Mais, c’est surtout le renforcement d’un réseau de communication efficace pour localiser et saisir les armes légères et de petits calibres, qu’il faut soutenir!