Prorogation du mandat de conseillers municipaux

Au total 136 députés ont voté pour O contre et O abstention . Mais avant les députés se sont interrogés…

Au total 136 députés ont voté pour O contre et O abstention . Mais avant les députés se sont interrogés sur le respect du délai de six mois eu egards de la situation de Kidal. C’’était le jeudi 16 avril 2015 à  la plénière de la session d’avril 2015 . Ce projet de loi a été initié par le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Il a été adopté par le conseil des ministre en sa séance du 25 mars 2015 . Cette loi vise à  reporter les élections des conseillers municipaux à  6 mois, c’est-à -dire jusqu’au mois d’octobre prochain. D’après l’ avis favorable de la commission de lois constitutionnelles, de la législation, de la justice des droits de l’homme et des institutions de la république , ces prorogations avaient pour but de permettre la modification de la loi électorale et des lois relatives aux collectivités territoriales et d’avoir sur toute l’étendue du territoire nationale une situation de paix et de sécurité devant permettre la tenue d’élection libres et sécurisées. Un délai difficile à  respecter, selon les élus Cependant les députés, par la voix de l’honorable Dedeou Traoré l’élu de Niafunké ont exprimé leur inquiétudes relatives au respect du délai de six mois pour la tenus des élections communales prochaines. En réponse, le ministre Abdoulaye Idrissa Maiga de l’administration territoriale espère que la situation soit résolue avant six mois. « Le délai prévu dans le décret de la seconde prorogation expire le 26 avril 2015. Il est donc apparu nécessaire de proroger à  titre exceptionnel le mandat du conseil du District communal, du conseil des cercles et du conseil régionale d’une durée de six mois susceptible d’être écourté avant la date de la prorogation ». Le ministre a ensuite rappelé que le présent projet a été initié suite aux recommandations issues de la concertation du 24 février dernier entre le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation et les présidents des partis politiques. Cette réunion avait préconisé de prendre des dispositions légale et réglementaires exceptionnelles en vue du report des élections communales régionales et du district de Bamako.