Prudence avec le Di-Antalvic

Les spécialités médicales à  base de dextropropoxyphène, comme le Di-Antalvic, le Propofan et leurs génériques, sont retirées du marché depuis…

Les spécialités médicales à  base de dextropropoxyphène, comme le Di-Antalvic, le Propofan et leurs génériques, sont retirées du marché depuis le mardi 1er mars au matin, en raison d’effets indésirables survenus en surdosage. Vendu depuis une quarantaine d’années, ce médicament du laboratoire Sanofi-Aventis, présentait des risques en cas de surdosage (souvent d’origine involontaire). Huit millions de personnes prennent régulièrement du Di-Antalvic en France, de très loin le plus gros marché européen pour ce médicament, selon l’Afssaps.Le dextropropoxyphène pourrait, en effet, s’accumuler dans l’organisme et provoquer une intoxication, en particulier chez les personnes atteintes d’insuffisance rénale et chez les patients âgés. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a dévoilé, le 31 janvier dernier, une liste des 77 médicaments ou classes de médicaments faisant l’objet d’un « suivi renforcé » ou d’une « enquête de pharmacovigilance ». L’Afssaps invite les patients à  ne pas interrompre leur traitement « sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin ».