Que vaut le « plan d’action » des partis politiques ?

Il contient 16 propositions. On retient parmi elles "l'organisation d'une conférence de presse pour exposer les grandes lignes du projet…

Il contient 16 propositions. On retient parmi elles « l’organisation d’une conférence de presse pour exposer les grandes lignes du projet et obtenir un temps d’antenne sur les radios et les télévisions pour l’expliquer »; « exposer ledit projet à  l’ensemble de la classe politique » ; « mettre en place un plan de communication interne et externe ». Les partis prévoient également de rencontrer les leaders religieux, les syndicats, les organisations de la société civile, les autorités coutumières de Bamako ainsi que tous les chefs des institutions de la République. Dioncounda Traoré, le président de l’Assemblée National, avec Tiébilé Dramé (PARENA), Choguel Kokalla Maà¯ga (MPR) et Younoussi Touré (URD) à  ses côtés, a indiqué que ce plan d’action a été accepté par le président de la République. Celui-ci aurait même encouragé la classe politique à  s’investir pour faire taire les armes, à  oeuvrer au retour de la paix, à  renforcer la cohésion de la nation. La rencontre avec ces responsables politiques a donné l’occasion aux journalistes de demander des éclaircissements sur certains points qui alimentent les débats politiques aujourd’hui. Il a surtout été question de la tenue des élections dans ce contexte d’instabilité dans une partie du pays. Au cas o๠il n’y aurait pas d’élection présidentielle d’ici le 8 juin prochain, Dioncounda Traoré, en sa qualité du président de l’Assemblée nationale, serait-il prêt de présider une « transition démocratique » ? Un Forum pour la paix et la stabilité : le dialogue en ligne de mire Selon les partis politiques, la solution passe également selon eux par le « renforcement de la confiance au sein des forces armées et de sécurité » (en renforçant leurs capacités, leur motivation et en les assurant du soutien de la Nation tout entière pour rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire national en vue de créer les conditions d’un cessez le feu). Le président de l’Assemblée Nationale a aussi affirmé être prêt pour le dialogue avec les rebelles :  » Les rebelles n’ont pas de raison de prendre les armes pour se faire entendre, C’’est pourquoi nous ferons en sorte qu’ils reviennent dans nos rangs », a-t-il dit, avant d’ajouter que « la période que nous traversons est suffisamment grave » et que « ce qui est demandé aux Maliennes et aux Maliens, C’’est d’éviter les calculs politiciens ». Ultime proposition de ce « plan » : l’organisation d’un Forum pour la paix et la stabilité « dès que possible ». A l’origine de cette initiative, une délégation composée de Dioncounda Traoré de l’ADEMA, Soumaà¯la Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du PARENA et Choguel K. Maà¯ga du MPR, avait rencontré le 4 février Amadou Toumani Touré pour lui soumettre un projet de Forum national pour la paix et la stabilité au Mali. l’initiative avait été favorablement accueillie par le président, qui les avait encouragés à  s’investir pour faire taire la armes.