Quel avenir politique pour le FDR ?

Parler du FDR dans certains milieux politiques au Mali, C'’est parler de trahison et de corruption et même de la…

Parler du FDR dans certains milieux politiques au Mali, C’’est parler de trahison et de corruption et même de la continuation du régime d’ATT. Victimes collatérales du coup d’Etat du 22 mars 2013, les membres du FDR sont perçus aux yeux du citoyen lambda comme des dignitaires de l’ancien régime. Si il est reproché à  Soumaila d’avoir composé avec cette formation, on félicite IBK d’avoir su se garder d’intégrer tout regroupement politique. Du reste, le FDR à  la veille des élections est plusieurs fois monté au créneau pour dénoncer des tentatives de fraude, s’illustrant comme des agitateurs politiques. Et avec la victoire du candidat du RPM, quel sera leur avenir politique désormais ? Seront-ils contraint de tendre vers l’opposition coûte que coûte ? Mais dans leur rang, des divisions sont là . Actualité oblige, la cible du FDR a été, ces derniers jours, l’ex putschiste Amadou Haya Sanogo, contre qui, le front a demandé l’annulation du Grade de Général. Ce qui sonne, aux yeux de certains observateurs, comme un avant-goût de leur rôle de contre pouvoir dans le futur régime. Le FDR résistera t-il aux secousses internes ? Difficile d’y répondre à  l’affirmatif, si on s’en tient aux évolutions dans le camp du FDR après le scrutin présidentiel du 11 août. Et déjà , les signaux d’une division du FDR sont perceptibles. C’est d’abord Dramane Dembélé , le candidat de l’Adema qui contre toute attente, a appelé ses partisans à  voter pour IBK au second tour au détriment du candidat naturel du FDR Soumaila Cissé. Après cela, Iba Ndiaye, premier vice président a lui démissionné du Comité exécutif de l’Adema. On devine les raisons. On reproche surtout au FDR de n’avoir pas su rassemblé les petits signataires autour de Soumaila Cissé, considéré aujourd’hui comme un futur chef de file de l’opposition. Ces principaux soutiens se limitant à  de vieux renards de la classe politique malienne comme Fatoumata Siré Diakité, Amadou Koita, Jeamille Bittar, Tiebilé Dramé ou encore Modibo Sidibé etc. Ceux-ci resteront-ils fidèles à  Soumaila Cissé, l’opposition étant une posture difficile. « Nombreux sont les cadres du FDR à  fuir une opposition éventuelle pour préserver leur intérêt personnel», évoque un militant de la Coalition IBK Mali 2012. Un avis que ne partage pas Moussa Diallo, vice-président du mouvement des jeune de l’URD. « Au lieu de raser les murs, nous devons tendre vers à l’opposition pour sauver notre honneur et dignité ». Dans la perspective des législatives, les deux camps se préparent pour avoir la majorité à  l’Assemblée nationale. Le FDR aurait plutôt intérêt à  rester souder pour animer une opposition forte ou périr dans la division interne…