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Rappel d’un ambassadeur : Le diplomate malien basé à Conakry fait un démenti.

l'ambassadeur du Mali en Guinée Hassane Barry a animé ce mercredi 04 novembre, un point de presse au cours duquel,…

l’ambassadeur du Mali en Guinée Hassane Barry a animé ce mercredi 04 novembre, un point de presse au cours duquel, il a apporté un démenti aux accusations portées sur sa personne et celle du président de la CENI le général Siaka Toumani Sangaré concernant le second tour de l’élection présidentielle du 07 novembre, a assisté Guineenews(c). Le diplomate malien accrédité à  Conakry, a, tout en exhibant les coupures de journaux les accusant lui et son compatriote Siaka Toumani Sangaré d’avoir tenu des réunions secrètes avec le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à  la Présidence Tibou Kamara et l’homme d’affaires Sagalé, a fait un démenti en jurant qu’il ne s’est jamais assis avec Tibou et Sagalé. « Je ne connais pas Sagalé. Et je vous assure que je n’ai jamais rencontré cet homme (…) La dernière fois que J’ai rencontré Diallo Sadakadji, C’’était dans l’avion présidentile lorsque le général d’armée Sékouba Konaté se rendait à  Bamako pour le cinquantenaire », rassure-t-il. Et dés qu’il est descendu de l’avion présidentiel précise Hassane Barry, il a pris un autre avion pour Dakar. Je ne connais pas dit-il, Sagalé, C’’est tellement grotesque. Pour lui, son seul mal pour qu’il soit victime de cette « calomnie », C’’est qu’il est peulh. Oui je suis peulh, assume-t-il. Et d’ajouter : « Je ne peux pas changer ça. Ils vont jusqu’à  dire que je suis de Timbo. Alors que je suis de la 5ème région de Mopti. Mon village n’a aucun lien frontalier avec la Guinée (…) Je ne voulais pas qu’on mette ces problèmes identitaires au devant de la scène politique pendant ce processus électoral », déplore-t-il d’emblée. s’inscrivant en faux, Hassane Barry a affirmé que s’il veut donner de l’argent au président de la CENI le malien Siaka Toumani Sangaré, ce ne serait pas ailleurs mais, dans son bureau qui selon lui, est un endroit secret. « (…) Pourquoi J’irai à  la CENI pour donner de l’argent à  Sangaré. Il y a des gardes là -bas. Alors que J’ai un bureau secret. Nous ne pensons pas que le général puisse faire gagner quelqu’un. Nous ne pensons pas qu’il puisse prendre de l’argent. C’’est sciemment fait pour salir sa réputation (…) », s’étonne-t-il. Le général Sangaré affirme M. Barry, est loin de la corruption, avant d’affirmer : « Nous, nous le connaissons très bien depuis plus 25 ans. Mes contacts avec le général Sangaré, C’’est des contacts officiels. Je suis son ambassadeur, je dis que, je n’ai jamais donné de l’argent au général Sangaré». Faisant allusion à  la question posée à  Tibou Kamara lors de son dernier point de presse à  la Primature, le conférencier a indiqué que si un ambassadeur est rappelé, ce n’est pas au journaliste d’informer le ministre d’Etat, ministre Secrétaire général à  la Présidence Tibou. « C’’est Tibou Kamara qui doit informer si un ambassadeur est rappelé. Parce que, C’’est lui qui est l’autorité chargée de recevoir les lettres de rappel d’un ambassadeur. (…) Tant que je continuerai à  bénéficier de la confiance du Président Amadou Toumani Touré et du général Sékouba Konaté, je serai en Guinée. Je ne ferai rien contre ce journaliste parce que jamais, il ne sera dit que moi malien, J’ai emprisonné ou crée des problèmes à  un journaliste guinéen parce qu’il m’a injurié, calomnié… », déclare-t-il. Concernant la question sur sa participation comme avocat au procès d’Alpha Condé en 2000, l’ambassadeur malien confirme sans ambages qu’il était effectivement avocat de la partie civile. Donc avoue-t-il, contre M. Alpha Condé « est-ce que C’’est un règlement de compte, je ne peux pas répondre à  ça. Mais, je confirme que J’étais l’avocat de la partie civile contre Alpha condé ». Pour lui, ces « allégations » vont accréditer davantage le général Siaka Toumani Sangaré aux yeux de l’opinion nationale et internationale, avant d’inviter les journalistes à  faire preuve de responsabilité et de retenue pour la conservation des liens séculaires qui existent depuis 1964 entre la Guinée et le Mali.