Rapport de la Banque Mondiale : Belles perspectives pour le Mali

Une corissance soutenue grâce à  la remontée de l'or et du coton Le Bureau Mali de la Banque Mondiale a…

Une corissance soutenue grâce à  la remontée de l’or et du coton Le Bureau Mali de la Banque Mondiale a présenté hier à  la presse le dernier rapport de l’institution financière internationale. Il en ressort que la plupart des pays en développement sont sortis de la crise et les projections font état d’une croissance globale régulière, souligne la Banque mondiale. C’’est le cas pour le Mali dont la croissance économique est constante voire en progression. Le Produit Intérieur Brut (PIB) malien a ainsi progressé de 5% en 2010, contre 4,3 % en 2009. Il s’agit là  d’une performance remarquable pour cette année de crise. l’expansion enregistrée en 2010 s’explique par la remontée des prix des produits de base, en particulier de l’or et du coton, qui sont les deux principaux produits d’exportation du Mali. Les nouveaux investissements publics dans les secteurs de l’électricité et des transports témoignent également de la volonté de l’à‰tat de promouvoir les infrastructures. En 2010, le pays s’est ainsi doté d’une capacité supplémentaire de production électrique de 55MW (quelque 30 % de la demande). Le secteur agricole a également bénéficié de plusieurs projets de large envergure. Une croissance à  l’échelle continentale La croissance malienne est à  l’image de celle de toute l’Afrique Subsaharienne. En effet, le rapport révèle que le PIB a augmenté à  un taux estimé à  4,7% en 2010 sur le continent. Ce qui est considéré comme une forte reprise. Au temps fort de la crise financière internationale, en 2009, ce taux n’était que de 1,7%. Un résultat probant que l’Afrique subsaharienne doit à  la relance prononcée dans les pays exportateurs notamment de métaux et de minerais. A l’échelle globale, et toujours selon le rapport de la Banque Mondiale, le taux de croissance du PIB mondial a atteint 3,9 % en 2010, redescendra à  3,3 % en 2011 avant de s’établir à  3,6 % en 2012. Les pays en développement devraient afficher des taux de croissance de 7 % en 2010, 6 % en 2011 et 6,1 % en 2012. Ils continueront d’enregistrer une expansion plus rapide que les pays à  revenu élevé pour lesquels les taux indiqués par les projections sont de 2,8 % pour 2010, de 2,4 % pour 2011 et de 2,7 % pour 2012. Après le rebond opéré à  la fin de la crise, l’économie mondiale entre donc dans une nouvelle phase caractérisée par une croissance plus lente, bien que toujours solide, cette année et l’année prochaine, imputable pour presque moitié aux pays en développement. Le rapport ajoute que dans la plupart des pays en développement, le PIB a retrouvé le niveau auquel il aurait été si la crise n’était pas intervenue. Bien que les projections indiquent une croissance régulière jusqu’à  la fin de 2012, la reprise dans plusieurs économies des régions émergentes d’Europe et d’Asie centrale et dans certains pays à  revenu élevé resteront hésitantes. En l’absence de politiques intérieures de redressement, il est probable que l’ampleur de l’endettement des ménages et du chômage, ainsi que la faiblesse du secteur bancaire et celui du logement freinent cette reprise.