Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec) : les agents réclament leurs salaires

Jeudi dernier, les agents Ravec étaient à  couteaux tirés avec le Ministère de l'Administration territoriale. Invités à  venir réccupérer leur…

Jeudi dernier, les agents Ravec étaient à  couteaux tirés avec le Ministère de l’Administration territoriale. Invités à  venir réccupérer leur salaire (du mois de mars) par le biais d’un communiqué laconique diffusé par l’ORTM, les agents Ravec se sont bousculés au portillon du Centre islamique de Hamdallaye. Salaires s’attendant à  percevoir leurs salaires initiaux (c’est-à -dire 90 000F CFA) doublés d’une probable prime, les agents devaient malheureusement, selon de planning établi par leur département de tutelle, se contenter de 60 000 F CFA. Toute chose qu’ils ont jugé arbitraire et injuste au vu de l’immense travail de terrain abattu dans les dernières zones de l’opération Ravec. Ils se sont immédiatement regroupés pour protester contre le traitement que le Ministère leur réservait. les agents ont engagé un véritable descente dans l’enceinte de leur departement de tutelle. Objectif : marcher sur le Ministère du Général Kafougouna Koné, qui, arborent-ils, n’a pas respecté ses engagements mentionnés dans le contrats. En réponse, on leur a demandé de déléguer une dizaine d’agents qui représenteront le groupe autour d’une éventuelle table de négociation. Le directeur national de l’intérieur, Boubacar Traoré a tenté de calmer les esprits en promettant aux agents que des mesures sont en cours. Le contrat prévoit que le salaire des agents soit payé mensuellement. Mais selon les agents, le Ministère avait brandi le prétexte que les agents n’ont travaillé que 20 jours. Sur ce, ils ne pouvaient s’attendre aux 90 000F CFA. Approché par nos soins, M Boubacar Koné a laissé entendre que les agents s’agitent pour rien : «C’’est un faux débat. Tout entrera dans l’ordre ». Opération nationale Rappelons que les agents Ravec parachevaient une vaste opération menée aux quatre coins du Mali. C’est dans des conditions assez difficiles que ces agents ont accompli leur travail. Il faut noter que les agents ont été déployés le 10 février dernier dans les régions de Mopti, Kidal, Gao et Tombouctou.