Réexamen du code de la famille : le verdict de la Commission ad-hoc attendu

Pour les travaux de la relecture du code de la famille et des personne, Une commission ad-hoc a été mise…

Pour les travaux de la relecture du code de la famille et des personne, Une commission ad-hoc a été mise en place. Elle est constituée d’une part, de 15 membres issus de la communauté musulmane, parmi le haut conseil islamique du Mali (HCIM) et certains marabout de Bamako, et d’autre part de 15 députés assistés souvent de leurs conseillers en matière juridique et religieuse. La Commission ad-hoc se réunissait deux fois par semaine à  Bagadadji (Assemblée nationale), mardi et mercredi, pour revoir certaines dispositions du projet de code des personnes et de la famille qui avait été voté par l’Assemblée nationale en Aout 2009, mais renvoyé au parlement en seconde lecture par le président ATT qui a ainsi cédé à  la pression des musulmans et des milieux conservateurs, lesquels se sont investis pour que ledit code prenne en compte les valeurs islamiques et les us et coutumes du pays. Le Code de la famille est d’une sensibilité telle que les composantes de la société ne saurait en être ignorés. Au départ les révisions portaient sur une dizaine d’articles ayant traits à  deux thèmes majeurs ; à  savoir, le mariage et l’héritage. Ces préoccupations avaient été recensées par les députés eux-mêmes avant l’adoption du texte en aout 2009. Le HCIM, auquel le texte avait été soumis sous forme de 10 questions, avait émis des réserves mais n’avaient pas été prise en compte par les députés qui ont voté le texte en l’état. Mais au fil du temps, la révision a porté sur 73 articles controversés qui ont tous un lien direct ou indirect avec les deux thèmes majeurs évoqués. Selon une source parlementaire, C’’est au total 200 articles qui ont été examinés sur les 1114 que renferme le texte lui-même. « Il reste deux articles que nous devons examiner et ce sera la fin des travaux en ce qui concerne le draft des articles revus et corrigés ensemble de façon consensuelle ».