Ce mercredi, le ministre du tourisme et de l’artisanat, Mr N’diaye Bah, a accueilli les deutchistes venus du Sénégal, du Niger, du Burkina Faso, de l’Angleterre, de la Suisse, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Ecosse et de la France. Une première en Afrique l’initiateur de cette rencontre est le malien Thierry Bocoum. Cet homme est passionné de véhicules deux-chevaux et est propriétaire d’un restaurant. Lieu o๠ses hôtes ont d’ailleurs été accueillis. La passion de l’homme pour ce type de véhicules l’amènera à  effectuer un voyage sur le trajet Bamako-Dunkerque-Bamako. Au nord de la France. Il bravera ainsi le désert du Sahara et le froid européen en parcourant 16 000 km en 2CV (deux chevaux) en 2008. Le ministre N’diaye estime qu’à  travers ce voyage, Mr Bocoum a permis de faire connaitre le Mali dans ce domaine. Un évènement inscrit au programme des festivités du cinquantenaire. Le ministre du tourisme estime que « cette rencontre des deutchistes est l’une des premières manifestations inscrites au programme des festivités du cinquantenaire. Ce qui traduit le témoignage éloquent de notre ouverture à  des peuples et des cultures d’ailleurs.» Avant de conclure en ces termes : « je suis certain que votre présence au Mali est source de joie et d’apaisement, aussi bien pour mes compatriotes que pour les professionnels du tourisme et de l’artisanat. Car, C’’est la preuve que l’on peut voyager dans notre cher Mali par la route et sans aucune crainte. » Plus de 300 2CV au Mali Par ailleurs, la communauté « deutchiste » du Mali compte plus de 300 voitures de type 2CV. Malgré la soixantaine d’années d’existence des 2CV, le ministre Bah estime qu’ils sont toujours d’actualité. A ce jour, il en existe plus de 5 millions à  travers le monde et environ 30 % de véhicules fabriqués vivraient encore. Le plus vieux des véhicules arrivé pour le rallye bamakois vient d’Orléans en France. C’’est un modèle Azam datant de 1966. Il a un moteur de 18 chevaux et 425 cylindrés. Il a effectué un trajet de 1700 km pour rejoindre le restaurant de ‘chez Thierry’.