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Rentrée parlementaire, Dioncounda Traoré tape sur l’école malienne

A l'occasion de l'ouverture de la 1ère session ordinaire 2010 de l'Assemblée Nationale, le professeur Dioncouda Traoré, président de l'institution,…

A l’occasion de l’ouverture de la 1ère session ordinaire 2010 de l’Assemblée Nationale, le professeur Dioncouda Traoré, président de l’institution, a profité pour critiquer l’école Malienne. 33 projets et proposition à  examiner Il s’agit pour les députés dans cette 1ère session d’examiner et d’adopter 33 projets et propositions de lois dont 13 ont été renvoyées lors de la précédente session. Au menu de cette session, il y a aussi le projet de loi controversé portant code des personnes et de la famille. Au delà  de l’agenda de cette session, l’occasion était bonne pour le président de l’assemblée, Dioncounda Traoré, de tremper son couteau dans la plaie de l’école malienne. En présence du premier ministre Modibo Sidibé, l’honorable a critiqué le forum sur l’éducation, un espoir tué pour la sortie de crise au Mali. Mais certans reprochent au président de l’Assemblée de se limiter à  la critique au lieu de proposer des solutions. Le forum sur l’éducation : un avenir peu rassurant » Pour Dioncounda Traoré : « Force est de constater que les nombreux foras organisés au Mali n’ont rien changé et l’école malienne continue de s’enfoncer dans la médiocrité. Le forum national sur l’éducation et ses recommandations semblait pourtant avoir posé les jalons de solutions à  la crise et suscité un immense espoir en emportant l’adhésion de toutes les composantes de notre société…. Mais le constat est loin d’être rassurant pour l’avenir. Une manière de critiquer Modibo Sidibé, l’initiateur du Forum sur l’éducation ? Les enseignants et les élèves Poursuivant son discours, Dioncounda Traoré a cité les structures morales qui se soucient de l’avenir de l’école malienne avant d’ évoquer les élèves, les enseignants, les parents d’élèves, le gouvernement : « Il est indéniable aujourd’hui que la qualité de l’enseignement dispensée au Mali n’est pas à  la hauteur ». Les critiques du président de l’Assemblée laisse toutefois les observateurs politiques perplexes sur la question sachant qu’il est l’un des leaders du parti Adema. Et ce dernier d’enfoncer le clou : « Les produits l’école malienne ne sont plus compétitifs », puis un brin nostalgique :  » Il est loin le temps ou le produit de l’école malienne était recherché et respecté. Une époque o๠il suffisait à  nos bacheliers de décliner leur nationalité malienne pour que s’ouvre les portes des universités étrangères! » Le niveau de la sous région  » Aujourd’hui même dans la sous-région, les bacheliers maliens sont soumis à  des tests de niveaux. Les professeurs maliens immigrés ne sont plus une denrée recherchée sur le marché d’emploi. Aujourd’hui on ne cherche plus à  se former, à  connaà®tre. A quoi bon ? De toute façon, au bout du chemin, on obtient son parchemin. Un diplôme vide et qui sonne creux, et qui ne servira pas ceux qui grossiront davantage les rangs des jeunes chômeurs », poursuit le président. La situation de l’école malienne n’est pas nouvelle. Pourquoi le président de l’assemblé se met à  critiquer l’école malienne à  deux ans des élections présidentielles. Est-ce une manière de mettre à  mal le premier ministre qu’on dit sur le départ, dans le cas d’un éventuel remaniement ministériel. Cependant, peut-on oter toute responsabilité au parti(Adema),qu’il préside, dans la faillite de l’école malienne ?