Renvoi du code de la famille : les concertations se multiplient

Tombé en léthargie il y a quelques jours, le sujet du code refait surface dans l'actualité malienne. Avec deux évènements…

Tombé en léthargie il y a quelques jours, le sujet du code refait surface dans l’actualité malienne. Avec deux évènements importants, à  savoir la rencontre d’ATT avec les jeunes musulmans et la déclaration de certains partis politiques sur le code. L’heure est au dialogue En ce moment, l’heure du dialogue a sonné pour la relecture du code des personnes et de la famille. Les jeunes musulmans après avoir rencontré le président de la république lundi dernier, ont été reçu jeudi par le président de l’Assemblée Nationale. Ce qui veut dire que la hache de guerre est en phase d’enterrement. Après la désapprobation provoquée par le nouveau code des personnes et de la famille, le temps de la concertation et du dialogue est amorcé par les principaux acteurs qui ont évité la crise de justesse. L’Union des jeunes musulmans s’exprime Du président de la république à  celui de l’Assemblée, l’Union de jeunes musulmans du Mali sous la houlette de leur président Cheik Soufi Billal, a fait la même déclaration. Il s’agit essentiellement de relire le code et d’identifier certains points qui sont en contradiction avec les vérités islamiques. En outre, proposant à  Dioncounda Traoré le président de l’Assemblée Nationale, la collaboration de la commission avec le comité qu il préside. Voila les points dont ils ont discuté quant à  la relecture du fameux code. Auparavant le cadre national de concertation de partis politique a rendu public une déclaration mercredi dernier sur le renvoi du code Dans la déclaration, le CNCP a évoqué les meetings, les rassemblements et marches des musulmans qui ont exprimé leurs désaccords. Le CNCP a pour objectif principal dans cette déclaration d’instaurer un cadre d’échange et de dialogue entre les partis politiques pour consolider les acquis de la démocratie et renforcer l’Etat de droit. Pour cet objectif le CNCP se propose d’une part de rétablir au sein de l’opinion, la crédibilité des partis politiques et leur caractère indispensable dans toute démocratie, et d’autre part, d’entretenir une collaboration soutenue avec l’administration, les partenaires au développement et les partis amis de la sous région et du reste du monde. Pourquoi ces partis ont-ils décidé de réagir après le renvoi du texte et non moment ou toutes les capitales régionales étaient sous tension et toutes les mosquées entrain de prononcer des fatwas ? Est-ce pour ces partis politiques, une manière d’affaiblir la vigilance du Président de la république.