Les résultats du diplôme d’études fondamentales sont disponibles depuis hier. Plusieurs élèves ont pu constater avec bonheur ou déception leurs résultats.
Jeudi 6 juillet 2017, 16 heures, dans la cour du l’école privée Tambaoura à Hamadallaye, plusieurs jeunes sont massés dans l’établissement dans l’attente des résultats du diplôme d’étude fondamentale (DEF). Sur les réseaux sociaux, les résultats devaient tomber une heure plus tôt, « ils sont en retard, ils sont allés chercher les résultats, nous ne pouvons qu’attendre » explique un des élèves présents. Une attente longue et pleine d’angoisses pour ces centaines de jeunes qui aspirent à réussir leur examen. Dans un coin du bâtiment, une petite communauté commence à se former autour de l’un des jeunes. Pianotant allègrement son Smartphone, il cherche son nom. « Les résultats sont sur le net » lance-t-il. Il n’en fallait pas plus pour que le petit groupe soit débordé par une « horde » en quête d’informations.. Il finit par voir son nom comme beaucoup de ses amis, qui laissèrent tour à tour exploser leurs joies.
Les résultats finalement affiché, les nombreux cris de bonheur contrastaient avec les rares larmes et déception d’infortunés.
Il faut dire que contrairement aux dernières années où les résultats ont été catastrophiques, les élèves avaient de quoi se réjouir. Sur les 241.095 qui se sont présentés (256.320 inscrits), 115.595 ont été admis, soit un taux d’admission de 47,95% contre 30,02% l’année dernière. Un bond de 17%. Qui s’expliquerai selon le directeur du centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le Pr Mohamed Sidda Maiga par « la motivation et l’engagement des enseignants, et des élèves et les cours de remédiation du programme d’urgence sociale du président de la République lancé en mars 2017 ».
Autre satisfaction pour le directeur, la tenue de l’examen du DEF dans la région de Kidal, longtemps hors champ scolaire. Sur les 62 candidats dans cette région, 52 ont été déclarés admis. Les réfugiés ont également pu passer l’examen. Ceux du camp de M’Bera (Mauritanie) étaient 114 à le recherche du précieux sésame, 77 ont réussis à le décrocher.
