Suite aux récents évènements de Gao, la Minusma a demandé l’organisation dans la capitale algérienne d’une rencontre dont l’objectif est de créer les conditions de la signature d’un accord définitif de paix lors du cinquième round des pourparlers inter maliens. l’exercice s’annonce difficile car il intervient au moment o๠la neutralité de la Minusma sur le terrain est sérieusement mise en cause. Cette réunion d’urgence du Comité de suivi et d’évaluation (CSE) de l’Accord préliminaire de Ouagadougou entend tenter d’impulser une nouvelle dynamique du dialogue inclusif inter-malien d’Alger, à  l’arrêt depuis le 18 novembre. Le gouvernement malien et les groupes politico-armés du Nord sont conviés, une nouvelle fois, après la réunion de janvier dernier, à  apporter leur appui au processus de paix. Certains observateurs internationaux estiment qu’à  chaque veille de négociation, le même scénario de violence se répète afin de pousser les médiateurs à  inclure le GATIA. Seulement voilà , la tournure des évènements dans la région du nord du Mali ces dernières semaines présage un enlisement du processus de paix, qui risque de paralyser les négociations. C’’est pour éviter cette situation que les Nations Unies ont initié la rencontre qui se tiendra dans moins de 24heures. Les pourparlers d’Alger devraient en principe reprendre ce mois de février et il urge de remettre les différentes parties autour de la table de négociations. Afin d’assurer la sécurit et la paix auxquelles aspirent les populations depuis plus de trois ans maintenant.