Réunion de reconstitution des ressources de l’IDA 16 : le Mali accueille les bailleurs de fonds

La rencontre de Bamako se tient à  quelques mois de l'échéance fixée pour l'atteinte des objectifs du millénaire. Pendant 3…

La rencontre de Bamako se tient à  quelques mois de l’échéance fixée pour l’atteinte des objectifs du millénaire. Pendant 3 jours, le Mali sera la capitale financière des Etats à  faible revenu, notamment ceux de l’Afrique. Plusieurs raisons préside au choix du Mali. En effet, les interventions de l’IDA couvrent tous les secteurs clés du developpement économique et social. Mieux, l’Association a investi plus de 2, 5 milliards de dollars US dans l’économie malienne, contribuant à  améliorer les conditions de vie des populations. Dans sons allocution, le ministre de l’Economie et des finances, Gouverneur de la Banque mondiale pour le Mali, a rappéllé que l’IDA demeure la source principale d’aide multilatérale au développement de l’Afrique « tant par son capital d’expertise et conseils, que par sa capacité de mobilisation de ressources financières.». Sur le plan économique, dira-t-il, « les similitudes sont grandes entre le Mali et ses pays frères d’Afrique : faible niveau d’industrialisation, monoculture d’exportation, très faible niveau d’intermédiation financière ». Pour le ministre, l’ampleur des défis de développement du Mali est saisissante : 43, 7% (taux de prévalence de la pauvreté en 2009), 59, 8 ans (l’espérance de vie), 96 décès pour 1 000 naissances (le taux de mortalité infantile). Fort de ce qui reste à  faire dans le cadre du developpement, le ministre Touré a plaidé afin que l’IDA améliore son aide. Contexte oblige ! Les trois chefs d’Etats, après avoir parlé des réalisations faites sur la base de l’aide de l’IDA dans leurs pays respectifs, ont fait l’inventaire des besoins toujours croissants de leurs pays. Le président Wade, dans ses propos, n’est pas passé par quatre chemins pour expliquer que la croissance des pays développés est intimement liée au développement des pays pauvres. « Notre développement est une composante de la croissance des pays développés » dira-t-il. Pour ATT, l’aide de l’IDA devra se muer en investissementS dans les milieux ruraux. Tout comme le président Wade, ATT a insisté sur le développement des infrastructures. l’IDA à  la rescousse des pays pauvres Dans les perspectives de coopération, l’Association internationale de développement (IDA) accordera une part importante au secteur des Mines. Ainsi, elle entend stimuler la recherche et l’inventaire minier et diversifier les ressources minières à  travers la mise en œuvre du Programme africain d’appui à  la gouvernance dans le secteur minier (PAAGSM). Notons que l’IDA est le partenaire privilégié des pays à  faibles revenus dans le processus de développement économique et social. Créée en 1960 pour suppléer la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) dans la mission du groupe de la Banque mondiale de promouvoir le développement économique, elle vise à  réduire la pauvreté en accordant des dons et des financements concessionnels aux pays pauvres. Toutefois, ces prêts et dons sont destinés à  financer des programmes en vue de stimuler la croissance économique, d’atténuer les inégalités et d’améliorer les conditions de vie des populations dans ces pays. l’IDA intervient dans des secteurs clés tel que l’énergie et l’eau, l’agriculture, l’environnement, le transport, l’artisanat et le tourisme, le développement industriel… Dans les perspectives de la coopération, l’IDA accordera une part importante au secteur des Mines. Elle projette de stimuler la recherche et l’inventaire minier et diversifier les ressources minières à  travers la mise en œuvre du Programme africain d’appui à  la gouvernance dans le secteur minier (PAAGSM).