Scandale au Conseil national de la jeunesse

Le nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) ne décolère pas après sa découverte. En prenant possession des…

Le nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) ne décolère pas après sa découverte. En prenant possession des locaux de l’association il y a 10 jours, les nouveaux occupants ont découvert 53 faux cachets et d’autres documents suspects dans les bureaux du secrétaire général et du président sortant, Abdoulaye Touré. Une information rapportée mercredi 1er août par la nouvelle équipe au siège du CNJ. Des cachets de ministres et de PDG découverts Le nouveau bureau dit avoir mis la main sur une véritable petite entreprise aux activités plus que suspectes. Outre les cachets de plusieurs ministres, du maire de la Commune V, du directeur national du Centre des concours et examens, de la directrice d’académie des rives droite et gauche, de PDG de banques, un nombre important de diplômes vierges a été découvert dans le bureau du secrétaire général. Selon le nouveau président du CNJ, Oumar Maàga, ces cachets auraient servi à  obtenir des financements et à  délivrer de faux diplômes. « Des projets ont été financés mais n’ont pas été exécutés. Avec les faux diplômes, ils ont réussi à  intégrer des jeunes à  la fonction publique », affirme-t-il. Un comportement intriguant Pourquoi l’ancien bureau aurait-il naà¯vement laissé des objets et des documents aussi compromettants ? A la question de savoir si tout cela n’est pas une mise en scène destinée à  salir leurs prédécesseurs, Oumar Maà¯ga répond qu’ « il n’ ya aucune raison de remettre en cause ces preuves. Depuis notre investiture au Congrès extraordinaire, tout acte que nous posons se fait sous l’œil vigilant d’un huissier. Or pour qui connait ces auxiliaires de justice, ce sont des hommes assermentés par l’Etat ». « Quand nous avons ouvert les bureaux, nous nous sommes rendu compte que l’ancien bureau était une pure mafia », accuse-t-il. Et le nouveau président d’ajouter que « ce sont des pratiques qu’on ne tolérera pas. Avant de transmettre le dossier à  la justice, nous avons tenu à  informer les médias des activités du CNJ d’avant. » « Nous réitérons notre engagement à  faire triompher la justice, l’honnêteté contre la malhonnêteté. Notre motivation, C’’est la vérité au service de la jeunesse », ajoute le vice-président, Samakhé.