Semaine de l’enfant Africain : Contre le travail et l’exploitation des enfants

En effet avec la conjoncture actuelle des pays pauvres surtout du Mali, la responsabilité prépondérante de ce fléau n'est elle…

En effet avec la conjoncture actuelle des pays pauvres surtout du Mali, la responsabilité prépondérante de ce fléau n’est elle pas la mauvaise gouvernance des états ? A la réponse de cette question, nous dirons que l’état a une grande part de responsabilité dans cette frustration des enfants, étant le premier responsable de la société, il doit impérativement ériger des précautions interdisant le travail des enfants. A ce stade, il est difficile de situer une responsabilité unilatérale , quand on sait que les sites d’orpaillages et les zones agricoles sont plus ou moins animés par les enfants, il y’a aussi ce transit d’enfant d’une famille à  une autre : d’abord les familles d’origines, qui utilisent ces enfants pour des fins économiques, les familles d’accueil qui,à  leur tour les utilisent comme des moyens de production et des machines à  tout faire et l’enfant victime demeure impuissant à  ce fléau de l’exploitation de l’homme par l’homme commandité par les adultes, cela nous rappelle cette fameuse pensée de René Descartes « plutôt traiter l’homme dans ta personne que jamais comme un moyen ». Lajournée de l’enfant Ceci est un rappel, en ce mois de juin ou l’enfant est célébré à  travers le monde même si l’on sait que le travail dans ses pires formes pour celui-ci est loin d’être banni. Eu égard a cette triste réalité : des abords de grandes artères ou les enfants en chauve souris affluent sur les engins à  chaque arrêt avec des vans pleins de marchandises, ou des seaux d’eau bien pleins qui dépassent la capacité physique de ceux-ci, dans les marchés ou ils sont soumis à  toute sorte d’usages, plutôt verser dans l’animosité que dans l’humanisme. La triste réalité des grandes villes Les grandes villes constituent, un lieu de concentration par excellence de ceux-ci, qui sont la plupart à  la recherche du bien être, quittant les familles du fin fond du pays, et exposés à  des actes d’indignité, c’est-à -dire entraà®nés dans des réseaux de prostitution et des réseaux de vente de stupéfiants. La semaine du 12 au 16 juin doit être une interpellation à  tous les niveaux si l’on s’en tient aux slogans entre autre véhiculés  » l’élimination des pires formes de travaux des enfants », car ceux là  qui substituent la rue à  l’école sans savoir le danger que cela représente, par là , C’’est l’avenir de toute une nation qui est hypothéqué. De nombreuses organisations internationales professionnelles comme l’UNICEF ou, l’UNESCO, sont engagées à  endiguer le mal, mais les efforts restent à  faire quand on juge la pauvreté grandissante des familles, le taux de chômage croissant dans la société et le désengagement de l’état de plus en plus visible. En cette fin de l’année, le fléau pourrait prendre une autre ampleur quand les élèves seront tentés de s’adonner à  toutes sortes de travaux pour assouvir certains besoins d’ici la rentrée prochaine des classes. Des zones rurales aux zones urbaines en passant par les zones de transit ou les zones de trafic, tous doivent unir leurs efforts pour mettre ceux-ci dans leurs droits, comme dit l’autre : les adultes au travail, les enfants à  l’école. Alors si d’aucun penseurs comme KARL Max pensent que « le travail est un apanage de l’homme », celui de l’enfant l’est il vraiment ?