Semaine nationale de la sécurité routière : la 7ème édition lancée

Leaders religieux, autorité administratives et politiques, société civile, association d'élèves et d'étudiants, associations féminines. Bref, C'’est toutes les composantes de…

Leaders religieux, autorité administratives et politiques, société civile, association d’élèves et d’étudiants, associations féminines. Bref, C’’est toutes les composantes de la société malienne qui avaient pris d’assaut l’amphithéâtre du Centre international de conférence de Bamako ce lundi, pour assister l’ouverture des travaux de cette 7ème édition de la semaine nationale de la circulation routière. Avec pour thème «Â Ensemble, nous pouvons gagner la lutte contre l’insécurité routière », l’ouverture des travaux s’est déroulée sous la haute présidence du ministre des transports, Ahmed Diane Semega, en présence du Gouverneur du District, du maire de la Commune III ainsi que de nombreuses hautes personnalités. Une semaine nationale Devenue désormais une tradition au Mali, la Semaine nationale de la sécurité routière est plus que jamais un créneau ou les plus hautes autorités maliennes, en synergie avec l’ensemble des forces vives de la nations, en appellent à  la vigilance des citoyens, usagers de la route afin que le taux d’accidents de la circulation soit réduit. En effet, chaque année, dans le monde entier, 50 millions de personnes sont victimes des accidents de circulation dont 1 million 300 cent mille tuées et 5 millions handicapées à  vie. En ce qui concerne le Mali, il enregistre 10 731 dont 659 tuées. Et près de 60% des victimes sont des usagers d’engins à  deux roues. C’’est inquiets de ces chiffres que les autorités ont pris le phénomène à  bras le corps. Ainsi, disent-ils, «Â les accidents de la circulation sont devenus un véritable problème de santé publiC’ ». Insécurité à  tous les niveaux Comme dit l’autre, les autorités semblent avoir compris que : «Â Aussi dur que soit l’entreprise, elle vaut d’être menée ». En effet, la route constitue de jour un vrai carnage pour ses usagers. Selon le ministre Semega, le choix de ce thème n’est pas fortuit, car s’expliquant par le fait que l’insécurité routière touche toutes les couches socio-professionnelles du pays. Pour le département des transports et l’ensemble de ces structures, cette semaine sera l’occasion d’intensifier les campagnes de sensibilisation par une série de publireportages. Ainsi, les sous thèmes à  traiter concerneront les engins à  deux roues, le secourisme, les victimes et les personnes affectées par les accidents de la circulation routière, le contrôle technique des véhicules, les assurances et le service des urgences dans les hôpitaux. L’ Anaser, nouvelle structure Ce qu’il faut également noter C’’est que la présente semaine nationale de la sécurité routière coà¯ncide avec le démarrage des activités d’une toute nouvelle structure créée à  cet effet. Il s’agit de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER) qui a pour mission de promouvoir et renforcer la sécurité routière, et de contribuer à  l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau routier. « J’attend de l’ANASER, qui vient d’être créée, une meilleure coordination de toutes les initiatives visant à  faire baisser significativement l’insécurité routière et ses conséquences douloureuses sur la vie de nos populations », disait en substance, le président ATT dans la foulée de la création de la jeune structure. Il faut rappeler que l’édition précédente était consacrée exclusivement aux engins à  2 roues. Elle a vu le déclenchement de l’opération de l’opération spéciale d’immatriculation, la délivrance des permis de conduire et autorisations de conduire de ces engins. Ce choix était tout simplement du au fait que les engins à  deux roues constituent le talon d’achille de l’insécurit routière au Mali. Ils sont à  la base de la plupart des accidents.