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Seydou Kéita: « Avec les jeunes, je prends énormément de plaisir… « 

Vous êtes là  avec le maillot national et avec plaisir ? Seydou Kéita : Avec plaisir. J'étais déçu par rapport…

Vous êtes là  avec le maillot national et avec plaisir ? Seydou Kéita : Avec plaisir. J’étais déçu par rapport à  ce qui s’était passé en Angola. On pouvait faire quelque chose en Angola et après je me suis rendu compte que mon équipe avait besoin de moi. Je suis revenu et ça s’est plutôt bien passé. Il y a eu pas mal d’incompréhensions, de malentendus. Apparemment, on a dit beaucoup de choses sur vos relations avec Alain Giresse. Tout est arrangé ? S. K. : On s’est bien compris. Il a été footballeur. Il a une réaction parce que, quand on vient dans un pays (en Afrique), on ne connaà®t pas des réalités. Il a fait son jugement, mais je pense qu’il a regretté après. Aujourd’hui, il n’y a aucun souci avec le sélectionneur et au contraire ça se passe plutôt bien. C’’était quoi, la petite erreur qu’il avait commise ? S. K. : Il est venu quand J’avais décidé de prendre du recul par rapport à  la sélection. Il avait fait beaucoup d’efforts par rapport à  ça. Après, on a bien parlé. Il a reconnu ce qui s’est passé et il a bien compris, je pense que nous sommes dans le même bateau avec le même objectif. C’’est-à -dire le résultat et je pense qu’il n’y a aucun souci avec Alain Giresse, au contraire. Beaucoup d’anciens sont partis. Vous, vous restez et vous êtes là  pour encadrer véritablement la nouvelle génération ? S. K.l’équipe avait besoin de moi. Je le savais avant de prendre cette décision. Aujourd’hui, je suis encore plus sûr de ça, parce que par rapport à  tout ce que J’avais fait avant et tout ce que je continue à  faire, l’équipe à  des espoirs et en plus la plupart des joueurs sont des jeunes frères qui ont beaucoup de respect pour moi et être avec eux aujourd’hui, C’’est un plaisir. Vous ne pouvez pas savoir comment je suis heureux avec eux. Je n’ai jamais été aussi content de venir en sélection, parce qu’avec les jeunes, je prends énormément de plaisir. C’’est une nouvelle expérience pour vous de les tirer vers le haut ? S. K. : Bien sûr. En plus les jeunes n’ont pas d’arrière-pensée. Ils vivent les moments présents. Ils sont en forme quand il faut rigoler. Ils sont à  200 % quand il faut jouer aussi. Je pense qu’avec les jeunes, on peut faire quelque chose. C’’est compliqué avec le Ghana, la Guinée et le Botswana ? S. K. : Je vais vous dire un truc. Les autres Can passées, tout le monde nous donnait favori. On disait qu’avec tout ce beau monde, le Mali pouvait faire quelque chose. On a fait deux demi-finales et deux éliminations au premier tour. Là , les gens nous attendent pas et je suis sûr qu’on peut faire quelque chose, parce qu’aujourd’hui, on va dire que nous n’avons pas de grands noms, on a une équipe homogène. Voilà , je suis sûr qu’on va faire quelque chose. Votre maà®tre mot. C’’est cohésion, plaisir et solidarité ? S. K. : Bien sûr. Surtout avec les jeunes, ils ont tous à  gagner et ils ont l’avenir devant eux. Ils se connaissent très bien parce qu’ils sont pratiquement de la même génération. Nous, C’’est-à -dire moi et Cédric Kanté seront là  pour les encadrer et apporter notre expérience. Avoir un bon groupe, une équipe, C’’est ce qui peut faire gagner et non un nom. Les noms n’ont jamais fait gagner une équipe. C’’est la solidarité, le groupe, qui emmène toujours le résultat. Quand on regarde bien les autres Can avec l’Egypte, on ne va pas dire que l’Egypte avait que des grands noms. Parce qu’ils avaient une équipe complète, homogène. On va dire, un bon groupe.